Propriété de grands groupes industriels et financiers (Dassault, Bouygues, Lagardère…) ou de l’État-enfin presque (France Télévisions, Radio France…)-, la presse n’aborde pas certains questions qui dérangent ( le conflit en Syrie, l’évolution de la catastrophe de Fukushima, la réalité de la mal bouffe et de l’industrie pharmaceutique, les désastre du coton OGM en Inde …) parce que l’indépendance et le pluralisme sont bien délicats en 2012 en France !
Alors de ci de là depuis 1981, le web 2.0, la révolution du numérique, des radios associatives, des TV participatives, des journaux de quartier, des plateforme d’informations participatives naissent et vivent sur un modèle économique souvent coopératif avec une volonté et une ténacité à saluer.
Les écologistes et en particulier les prochains députés écologistes proposent :
- un vrai service public de l’information financé grâce à la redevance (et non aux publicités invitant à la surconsommation). Si les messages commerciaux restent ils seront surtaxés permettant ainsi de financer la production audiovisuelle locale et-ou participative ;
- la refonte du CSA pour que cette autorité indépendante qui vérifie entre autres les contenus soit véritablement démocratique avec une représentation des salariés, des associations type acrimed, du dit tiers secteur etc
- une règle limitant la concentration de titre de presse ( pensée toute particulière à la presse locale et régionale)
- une éducation aux médias intégrée aux parcours scolaires et le financement des structures-mouvements et associations offrant des lieux de débats, d’expression démocratique
- l’abrogation de la loi hadopi et la promotion des logiciels libres afin qu’internet soit un outil démocratique
- la reconnaissance des médias associatifs et-ou coopératifs et- ou participatifs comme outil favorisant une citoyenneté active et l’équilibre de la société
- le respect du droit des journalistes
« Corinne Ruffet, écologiste et élue en charge de ces questions précise :
La question de la diversité ce n’est pas une question de nombre, c’est une question d’équité de moyens mis à disposition pour chacune de ces chaînes et radios, qui je le rappelle bénéficie de canaux suite à décision du CSA sur la base d’un cahier des charges. Les chaînes de la TNT à qui on a donné des canaux de diffusion ne respectent pas ou mal leurs conventions en terme de diversité. Le CSA est n’est pas en capacité d’évaluer et de faire appliquer les obligations qu’il édicte, c’est devenu une espèce de groupe fantoche qui ne sert plus à grande chose. C’est la raison pour laquelle nous voulons avec Eva Joly profondément le réformer, pour qu’il deviennent un véritable outil démocratique de régulation des médias. Il faut lui donner les moyens d’être indépendant de la présidence de la république et de son gouvernement, pour redevenir un lieu de gouvernance transparent et lisible. »