Lors du 1er tour des législatives de dimanche dernier, pour cette 2ième circonscription du Rhône seul le mouvement Europe Écologie Les Verts a gagné des voix contrairement à tous les autres mouvements politiques ! La dynamique est là !
Nous, écologistes autonomes, avons réalisé un score de près de 9 %. Très concrètement, c’est quelques 4000 voix qui permettent à l’écologie politique de se positionner en 3e de ce scrutin.

 
Forts de ce score, les écologistes regrettent néanmoins une faible participation électorale. Cela montre encore combien le chemin est long et le travail important pour faire venir les citoyen-ne-s à la politique… et la politique aux citoyen-ne-s. Il se trouve que l’image que renvoient nos classes dirigeantes n’est pas anodine.

 
Les pratiques exercées par certains, telles que le cumul des mandats, l’absentéisme parlementaire et le clientélisme, créent désintérêt et frustration. Frustration de ne pouvoir réellement choisir ses représentants au sein d’une démocratie ouverte.
Avec comme principal adversaire l’abstention, la priorité est de remettre au cœur des politiques publiques le « pouvoir d’agir » des citoyen-ne-s grâce à l’éducation populaire et citoyenne !
C’est bien cette capacité d’agir qui a été mise à mal par 5 ans de Sarkozysme. C’est pourquoi notre député devra porter un projet de solidarité en actes, en lieu et place d’un libéralisme productiviste exacerbant l’individualisme !

 
Les écologistes vous donnent rendez vous le 20 juin à 18 h au local 4 rue Imbert Colomes (1er) pour un apéro festif, suite à l’inauguration du jardin Gouzou-Testud (4e), ainsi que le 21 juin à 19h au parc Roquette (9e) pour un pique-nique ensemble.

Vous êtes les bienvenu-e-s !

Emeline Baume, candidate & Yves Bénitah, suppléant -

2e circonscription du Rhône

 
A noter que les prochains chantiers d’Emeline Baume, élue du 1er et conseillère communautaire écologiste, seront : le service public de l’eau, la 4G/les usages du numérique et les alternatives à l’incinération ainsi que l’économie de proximité dont le champ des métiers d’arts.

Il y a une explication simple à cette abondance : le financement public des partis politiques est calculé en France à partir du nombre de voix réalisé aux élections législatives. La loi prévoit qu’un parti reçoit environ 1,68 € par an et par voix sur cinq ans (s’il a passé le seuil de 1% des voix dans 50 circonscriptions). Cela fait vite beaucoup d’argent. Par exemple, Le Trèfle a reçu près de 800 000 € depuis 2007 ! Vous connaissiez Le Trèfle ? Dur de dire ce qu’ils ont fait sur le terrain depuis 5 ans et comment ils dépensent cet argent public.

Contrairement à EELV, ces mouvements ne se présentent pas aux autres élections nationales et locales (à quelques exceptions près) car elles ne « rapportent » pas d’argent !
Contrairement à EELV, ils ne sont donc pas présents dans les conseils municipaux, généraux, régionaux et au parlement européen.
Contrairement à EELV, ils n’ont pas d’adhérents ou très peu, et ne font donc aucun travail de terrain.

Néanmoins, ils ont un point commun : ils s’affichent tous comme étant « ni de gauche ni de droite« . Alors qu’en réalité leurs dirigeants et leurs alliances penchent toujours à droite, et parfois vraiment très à droite. Petite revue d’effectifs :

- Le MHAN et Le Trèfle : ils sont tous les deux alliés pour ces législatives avec le Parti Radical (Jean-Louis Borloo), partenaire de toujours de l’UMP. Les raisons peu glorieuses de cette alliance sont à lire dans la presse : http://www.rue89.com/rue89-presidentielle/2012/02/10/borloo-reconstitue-son-tresor-de-guerre-avec-des-ecolos-inconnus

- l’Alliance Ecologique Indépendante (AEI) co-fondée par le chanteur Francis Lalanne et Mr Governatori, ancien adhérent de l’UDF (le parti de Giscard d’Estaing !). En 2012 ce mouvement a sollicité Brigitte Bardot pour être candidate à la présidentielle, mais cette dernière a préféré soutenir Marine Le Pen… Le candidat de la 3ème circonscription de l’Isère était sous la bannière UMP aux dernières élections cantonales.

- Évoquons aussi CAP21, le mouvement créé par Corinne Lepage (ancienne ministre dans le gouvernement RPR d’Alain Juppé). Jusqu’en 2010, Cap21 faisait parti du MoDem de François Bayrou puis a soutenu François Hollande en 2012 en refusant de participer aux primaires de l’écologie organisées par EELV. Malgré quelques militants de terrains sincères, il est dur de suivre la stratégie politique fluctuante de ce petit mouvement.

Pour ce qui est d’Europe Ecologie les Verts, vous connaissez notre action et notre positionnement. Si nous rejetons l’idéologie productiviste, qu’elle soit de droite ou de gauche, nous faisons la différence entre ces deux « camps ». En effet, nous assumons clairement l’héritage de justice sociale et de solidarité conquis par les mouvements de la gauche traditionnelle contre la droite et les conservateurs. Pendant ces 5 années nous avons combattu sans relâche le projet de casse sociale et de régression démocratique mené par Nicolas Sarkozy. Ainsi, c’est avec les forces de la gauche traditionnelle que nous pouvons travailler, et ponctuellement, conclure des accords politiques et programmatique lorsqu’ils permettent de faire avancer le projet écologiste.

En votant pour les candidats Europe Ecologie les Verts, vous élirez des députés qui seront une force utile et constructive au sein de la nouvelle majorité parlementaire. Vous élirez des députés écologistes tenaces pour donner un cap clair au changement qu’a permis l’élection de François Hollande.

Les 10 et 17 juin prochains, ne vous trompez pas de bulletin !

Alors un simple message :

La préoccupation des écologistes c’est bien de changer dès à présent,  de créer les conditions d’un développement humain réel et concret.

La où « la Gauche » propose une « démondialisation compétitive » nous affirmons une « relocalisation coopérative ».

« La Gauche » propose de continuer la guerre économique en renforçant nos armes à l’échelle européenne.

Nous proposons de favoriser l’autonomie de chaque continent, le développement de relations équitables et de confiance entre producteurs et consommateurs ;

nous proposons une économie raisonnable – et pas seulement raisonnée – au service de l’intérêt général, défini comme les besoins importants des êtres humains, pas le profit de quelques uns, ou même la surconsommation de tous !

Nous les écologistes sommes exigeants. Certains diront même tatillons… Et pourtant, dans le faits, c’est assez simple…  Pour nous, tout ne se vaut pas :

Nous souhaitons que chacun accède à 1 emploi – mais 1 emploi ne vaut pas 1 autre emploi…

- Un groupement de menuisiers en SCOP, élisant leur responsable, assurant un travail de qualité qui fait l’admiration vaut davantage qu’un job de télémarketeur répétant inlassablement les mêmes balivernes pour vendre des cuisines industrielles fabriquées ailleurs !

- Un emploi dans une entreprise contrôlée par ses salariés garantissant une stratégie économique de long terme vaut mieux que vivre avec la peur d’un licenciement décidé par un Conseil d’Administration lointain qui vise d’abord la rémunération d’un fonds de pension !

Nous souhaitons que les plus pauvres bénéficient de l’aide alimentaire ; mais 1 épicerie solidaire ne vaut pas 1 soupe populaire ou un hard-discounter…

1 épicerie solidaire laisse liberté de choix dans les achats, vend à tous et permet la rencontre entre différentes catégories sociales, permet l’apprentissage de la gestion d’un budget. C’est un lieu où l’on s’échange des recettes pour cuisiner bon pour pas cher… Cela vaut plus que des pauvres honteux venant chercher leur ration alimentaire qui ne sont que les surplus des industries agro-alimentaires.

Nous souhaitons que chacun accède à une formation ; mais 1 diplôme ne vaut pas 1 autre diplôme…

1 formation qui permet à la fois un métier et l’ouverture au monde, l’apprentissage de la responsabilité, de la démarche projet seul et à plusieurs vaut plus qu’un diplôme obtenu dans une boite à bac pour satisfaire les besoins de revanche sociale des parents.

Nous souhaitons que chacun puisse couvrir ses besoins de base ; mais pour autant 1 paire de chaussures ne vaut pas une autre paire de chaussure, 1 poisson ne vaut pas 1 autre poisson, 1 logement ne vaut pas 1 autre logement…

Nous préférons une jeune designeuse lançant sa marque produite localement ou dans un circuit de commerce équitable à l’importation de Nike produites par des enfants ou même par des adultes sous-payés… même si c’est plus cher parce que cette paire de chaussure durera plus longtemps et sera plus originale.

Nous préférons 1 poisson pêché par un père avec son fils dans la Saône nettoyé de ses PCB qu’ils vont ensuite préparer ensemble à une tonne de poisson industrielle pêchée en Mauritanie au détriment des producteurs locaux privés de leur ressource de travail, en détruisant la faune locale à force de surpêche, et dont une partie finira dans nos poubelles !

1 logement dans lequel un ménage s’est impliqué pour dessiner les plans, pourquoi pas avec d’autres, en partageant une salle de jeux pour les enfants, un atelier pour bricoler, un jardin… vaut davantage qu’une simple boite à habiter dans un immeuble standardisé avec des voisins anonymes

Nous souhaitons que la finance soit au service de l’économie réelle mais 1 banque ne vaut pas 1 autre banque :

1 banque qui prête à des taux raisonnables aux entreprises qui contribuent à l’amélioration des conditions de vie, qui consulte les épargnants sur la nature des activités financées, avec des critères sociaux et environnementaux vaut plus qu’une banque pilotée par ses seuls actionnaires visant une rentabilité de 10% de leur dividendes.

Nous souhaitons couvrir les besoins énergétiques du pays mais 1 kWh ne vaut pas 1 autre kWh :

1kWh d’énergie renouvelable vaut plus et mieux qu’1 kWh d’énergie nucléaire ou issu du pétrole

1kWh d’énergie renouvelable c’est investir dans le biogaz, c’est transformer 1/3 de nos déchets organiques en ressource énergétique, en gaz, c’est exploiter – sans les détruire – nos forêts et favoriser l’emploi en milieu rural, c’est construire des maisons qui produisent plus d’énergie que leur habitants n’en consomme grâce à l’isolation et au solaire thermique et photovoltaïque, c’est développer un réseau ferroviaire plutôt que des transports routiers qui polluent, obligeant à réduire les terres agricoles pour construire toujours plus de route, c’est devenir moins dépendant de ressources qui seront épuisées dans quelques décennies, et qui d’ici là coutent de plus en plus cher aux plus pauvres de tous les pays, c’est restaurer notre balance commerciale dont le déficit est de 70 Mds€ alors que nous importons 50Mds€ de produits pétroliers chaque année, c’est devenir moins dépendants de produits qui déclenchent des guerres – comme le pétrole -, ou qui sont utilisées pour la guerre – comme le nucléaire, c’est se mettre à l’abri de catastrophe comme Tchernobyl ou Fukushima – qui n’arrivent pas qu’aux autres car le risque « zéro » n’existe pas !

Nous souhaitons favoriser l’accès au sport et à la culture mais 1 stade ne vaut pas 1 autre stade et 1 spectacle ne vaut pas 1 autre spectacle

Nous préférons un club local jouant sur un terrain communal qu’un sportif en chambre regardant un match à la télé engraissant les fédérations avec des droits de retransmission payés par la pub.

Une pièce préparée par des professionnels aidant les habitants d’un quartier, de tous les âges et de toutes conditions sociales, leur permettant de découvrir et de mieux apprécier ensuite des œuvres du répertoire comme des œuvres qui semblent hermétiques vaut davantage que le dernier Disney projeté dans un multiplexe fut-il en 3D

Nous souhaitons que chacun vive le plus longtemps possible mais 1 espérance de vie ne vaut pas une autre espérance de vie

1 vieillesse préparée par une vie sereine, en pratiquant une activité sportive régulière, dans un environnement sain vaut davantage qu’un acharnement thérapeutique, après un AVC lié à une vie passée à courir parce qu’il faut aller vite pour produire, le téléphone portable collé à l’oreille.

Enfin, en politique aussi, il y a des choix à faire : car un député de gauche ne fait pas la même chose qu’une députée écologiste…

Nous souhaitons tous ce « changement » annoncé ; mais pour ce changement, 1 député-e n’est pas équivalent à 1 autre député-e…  Certes, chaque député a un seul vote. Certes socialistes, communistes et écologistes nous retrouverons pour éviter que la droite revienne…

Mais nous ne défendons pas le même projet parce que nous avons des conceptions différentes de la vie et de l’être humain.

Écologiste, ma conviction première est que chaque être humain doit pouvoir être acteur de cette transformation nécessaire.

Je serai là en tant que députée pour améliorer les conditions de vie, ici et maintenant. L’objectif, c’est avant tout de permettre que chacun gagne en autonomie et en relation authentique et équitable avec ses semblables.

Il ne faut pas attendre un changement global et immédiat venu de je-ne-sais quelle révolution d’un Grand soir, mais que c’est au quotidien que le monde se transforme. Chaque matin et chaque jour…

Et le rôle d’un-e élu-e, c’est de porter cette idée et d’agir concrètement pour aider à cette transformation.

Car changer les conditions de vie, c’est changer chaque jour un peu la vie…

Et vivre mieux, c’est vivre chaque jour un peu mieux.

C’est cela, la vraie révolution : celle qui nous fera sortir des cadres de pensée du passé, pour entrer dans une vision de l’avenir.

C’est cela, la démocratie à laquelle nous voulons apporter notre pierre.

C’est pour cela que je suis candidate aujourd’hui.

Merci

Il y a une explication simple à cette abondance : le financement public des partis politiques est calculé en France à partir du nombre de voix réalisé aux élections législatives. La loi prévoit qu’un parti reçoit environ 1,68 € par an et par voix sur cinq ans (s’il a passé le seuil de 1% des voix dans 50 circonscriptions). Cela fait vite beaucoup d’argent. Par exemple, Le Trèfle a reçu près de 800 000 € depuis 2007 ! Vous connaissiez Le Trèfle ? Dur de dire ce qu’ils ont fait sur le terrain depuis 5 ans et comment ils dépensent cet argent public.

Contrairement à EELV, ces mouvements ne se présentent pas aux autres élections nationales et locales (à quelques exceptions près) car elles ne « rapportent » pas d’argent !
Contrairement à EELV, ils ne sont donc pas présents dans les conseils municipaux, généraux, régionaux et au parlement européen.
Contrairement à EELV, ils n’ont pas d’adhérents ou très peu, et ne font donc aucun travail de terrain.

Néanmoins, ils ont un point commun : ils s’affichent tous comme étant « ni de gauche ni de droite« . Alors qu’en réalité leurs dirigeants et leurs alliances penchent toujours à droite, et parfois vraiment très à droite. Petite revue d’effectifs :

- Le MHAN et Le Trèfle : ils sont tous les deux alliés pour ces législatives avec le Parti Radical (Jean-Louis Borloo), partenaire de toujours de l’UMP. Les raisons peu glorieuses de cette alliance sont à lire dans la presse : http://www.rue89.com/rue89-presidentielle/2012/02/10/borloo-reconstitue-son-tresor-de-guerre-avec-des-ecolos-inconnus

- l’Alliance Ecologique Indépendante (AEI) co-fondée par le chanteur Francis Lalanne et Mr Governatori, ancien adhérent de l’UDF (le parti de Giscard d’Estaing !). En 2012 ce mouvement a sollicité Brigitte Bardot pour être candidate à la présidentielle, mais cette dernière a préféré soutenir Marine Le Pen… Le candidat de la 3ème circonscription de l’Isère était sous la bannière UMP aux dernières élections cantonales.

- Évoquons aussi CAP21, le mouvement créé par Corinne Lepage (ancienne ministre dans le gouvernement RPR d’Alain Juppé). Jusqu’en 2010, Cap21 faisait parti du MoDem de François Bayrou puis a soutenu François Hollande en 2012 en refusant de participer aux primaires de l’écologie organisées par EELV. Malgré quelques militants de terrains sincères, il est dur de suivre la stratégie politique fluctuante de ce petit mouvement.

Pour ce qui est d’Europe Ecologie les Verts, vous connaissez notre action et notre positionnement. Si nous rejetons l’idéologie productiviste, qu’elle soit de droite ou de gauche, nous faisons la différence entre ces deux « camps ». En effet, nous assumons clairement l’héritage de justice sociale et de solidarité conquis par les mouvements de la gauche traditionnelle contre la droite et les conservateurs. Pendant ces 5 années nous avons combattu sans relâche le projet de casse sociale et de régression démocratique mené par Nicolas Sarkozy. Ainsi, c’est avec les forces de la gauche traditionnelle que nous pouvons travailler, et ponctuellement, conclure des accords politiques et programmatique lorsqu’ils permettent de faire avancer le projet écologiste.

En votant pour les candidats Europe Ecologie les Verts, vous élirez des députés qui seront une force utile et constructive au sein de la nouvelle majorité parlementaire. Vous élirez des députés écologistes tenaces pour donner un cap clair au changement qu’a permis l’élection de François Hollande.

Les 10 et 17 juin prochains, ne vous trompez pas de bulletin !

Ce sont des militants et sympathisants sourds qui traduisent un résumé du programme.

Une vidéo en français oral simplifié est également disponible pour aider à la compréhension toutes les personnes ayant des difficultés avec les textes et les discours complexes.

Il est important que les mesures d’accessibilité soient construites directement avec les personnes concernées.

Donner les moyens aux personnes en situation de handicap de s’intégrer dans la société c’est favoriser la citoyenneté de chacun, et donc une information adaptée à tous.

Europe Écologie Les Verts

Une quatrième commission européenne s’oppose à ACTA !

Après les avis défavorables de trois commissions du Parlement européen le 31 mai dernier (commissions de l’Industrie, des Affaires juridiques et des Affaires intérieures du Parlement européen), la commission du Développement à son tour se prononçait contre l’adoption du traité le 4 juin dernier.

Europe Écologie Les Verts remercie et félicite les député-e-s membres des Verts/ALE, à l’écoute de leurs citoyens et garants de leurs libertés et de leurs droits, qui au sein des commissions, oeuvrent à empêcher la ratification de ce traité.

Le combat n’est pas encore terminé. Le 19 juin prochain, la commission Pétitions devra se prononcer sur la pétition anti-ACTA signée par près de trois millions d’Européens, puis le 21 juin, ce sera au tour de l’importante commission du Commerce international de rendre son avis, avant le vote final le 3 juillet en séance plénière du Parlement.

EELV reste mobilisé et appelle toutes les citoyennes et tous les citoyens qui le peuvent à participer aux manifestations anti-ACTA qui auront lieu partout en Europe le 9 juin 2012.

Nos droits fondamentaux et nos libertés ne doivent pas être le prix à payer pour que quelques acteurs privés voient leurs intérêts financiers préservés !

Le Laboratoire de l’égalité a pour objectif de sensibiliser les décideurs publics et privés à l’égalité professionnelle et de favoriser la mise en oeuvre d’améliorations concrètes dans ce domaine. Dans cette perspective, à partir de la consultation des 600 membres du réseau, il a élaboré un Pacte pour l’égalité, destiné à interpeller les candidats aux législatives de 2012. S’ils sont éluEs, les candidatEs signataires s’engagent à améliorer la situation autour de quatre enjeux :

• Parité et accès des femmes aux responsablilités
• Égalité salariale et lutte contre la précarité
• Conciliation des temps de vie et implication des hommes
• Partage d’une culture de l’égalité

En signant le Pacte pour l’égalité, je souhaite affirmer publiquement mon attachement aux nécessaires notions de parité et d’égalité femmes-hommes !

Chères électrices, chers électeurs,

Dans une semaine aura lieu le premier tour des élections législatives ! Si vous ne pouvez pas vous déplacer ou être présent-e dans votre commune le jour du vote, vous pouvez établir une procuration.

Rendez-vous dans le tribunal d’instance ou le commissariat de police le plus proche de chez vous. La procuration est entièrement gratuite, et vous n’avez pas besoin de founir de justificatif d’absence ou d’empêchement.

Qu’est-ce qu’une procuration ?

La procuration, c’est pour un électeur absent ou empêché, la possibilité de choisir un autre électeur pour accomplir à sa place les opérations de vote.
- L’électeur qui choisit est le mandant.
- L’électeur qui vote à sa place est le mandataire.

Le mandant et le mandataire doivent être inscrits dans la même commune mais pas nécessairement dans le même bureau de vote.

Comment établir une procuration ?

Le mandant (qui ne pourra pas aller voter) doit se présenter personnellement au tribunal ou au commissariat, muni d’une pièce d’identité.

Le mandataire doit être inscrit dans la même commune que le mandant. Sa présence n’est pas nécessaire lors de l’établissement de la procuration.

Bien qu’il n’y ait pas de délai minimal entre la demande de procuration et le jour du vote, les électeurs ont toutefois intérêt à se présenter suffisamment tôt avant le scrutin pour que la procuration puisse être acheminée en mairie.

Je m’engage publiquement pour l’intégrité, l’exemplarité et la transparence démocratique.

À l’occasion des élections législatives des 10 et 17 juin prochains, l’association Anticor propose à tous les candidats de s’engager publiquement en matière d’éthique en signant une charte dédiée à ces élections, pour plus d’exemplarité, d’intégrité et de transparence démocratique. S’ils sont élus, les candidats signataires s’engagent à adopter pendant les cinq années de la législature un comportement éthique attendu par de plus en plus de citoyen-ne-s, notamment sur :

• La totale transparence sur l’utilisation des « Indemnités Représentatives de Frais de Mandat » des députés
• La fin de l’opacité dans la distribution de la « réserve parlementaire »
• Le soutien à une nouvelle clause d’éligibilité, à savoir l’absence de toute condamnation pour des délits ayant trait à la gestion de l’argent public
• L’exigence d’une justice vraiment indépendante avec des moyens renforcés et la fin d’une justice à deux vitesses, qui protège les élus plus que les simples citoyens (levées d’immunité, statut pénal du Chef de l’État, Cour de justice de la République, etc.)
• La lutte contre les conflits d’intérêt
• Le non-cumul des mandats

En signant la charte éthique d’Anticor, je souhaite affirmer publiquement mon attachement aux nécessaires devoirs d’intégrité, d’exemplarité et de transparence démocratique.