L’étranger, le différent en âge-en genre-en orientation sexuelle-en situation de handicap, bref celui que je ne suis pas, ce n’est pas lui qui appauvrit mon pays, qui touche toutes les aides sociales, qui occupe toutes les places en crèche ou à l’Université !
L’autre c’est d’autres idées, d’autres envies, d’autres énergies investies dans d’autres projets que les miens mais qui peuvent se rencontrer.
La rencontre se fait au café, chez un commerçant, au centre social/MJC, au marché, dans le bus, devant l’école…
Encore faut il que ces services publics et cette économie de proximité loin des zones industrielles et autres supermarchés existent !
Encore faut il que j’ai un toit et que je puisse sortir de chez moi…
Les écologistes du local au global proposent qu’une des priorités du mieux vivre ensemble soit l’accompagnement des démarches collectives coopératives, participatives, collaboratives où chacun apporte ce qu’il est !
C’est ça aussi l’éducation populaire et citoyenne.