C’est ainsi que les écologistes dénoncent les propos et agissements qui porteraient atteinte au droit de grève.
Ce conflit montre l’importance des services d’intérêt général rendu aux habitants et financé par ces derniers : nettoiement, collecte des déchets, traitement des déchets, assainissement, voirie etc.
C’est pourquoi les écologistes demandent :
- une véritable réflexion sur la filière locale de collecte et traitement des déchets visant à créer et maintenir des emplois décents qualifiés utiles socialement ainsi qu’au plan environnemental. En mettant en œuvre l’ensemble des textes relatifs aux ordures ménagères votés au Grand Lyon, une collecte du samedi pourrait tout à fait disparaître sous 2 ans à Lyon et Villeurbanne !
- un engagement précis du Grand Lyon quant à la valorisation des filières techniques (eau, voirie, déchets) de la collectivité au service du public avec l’argent public et non pas au service d’intérêt particulier : de l’information au Grand Public en passant par la mobilité interne dont l’accès à la formation.
- un respect sans faille de la répartition entre prestataire privé de collecte et régie publique. Le levier d’action est du côté du public avec une maîtrise possible des conditions de travail et de la qualité de service offerte aux habitants.
- une obligation pour les agents du Grand Lyon d’être accompagnés sur les enjeux de santé au travail et tout particulièrement l’ergonomie.
Il ne s’agit en aucun cas d’un simple prix à la tonne collecté mais bien d’un coût global de service rendu au public !