La vieillesse, tous concernés un jour où l’autre 3ème âge populaire, 3ème âge migrant; quand la France oublie ses vieux, elle se prive d’une ressource !

Il est de bon ton de commémorer, de saluer, de rendre hommage aux engagés civils ou non pour la liberté, la paix, l’égalité en tout pays y compris ici,

il est rare par contre de voir sur l’espace public une expression collective saluant a minima le travail, réel des migrants entre autres depuis ne serait ce que les années 50,

il est bien absent des propositions et promesses des uns et des autres, le propos sur le 3 ième âge populaire et-ou migrant (les bâtisseurs de notre monde urbain actuel).

Bien entendu cet intitulé recouvre de multiples réalités aux visages parfois douleureux et innaceptable, parfois serein et enrichissant pour tous. Par ailleurs une politique nationale et européenne sur ses questions est nécessairement liée à une politique de solidarité internationale- co développement (cf pour les migrants les pays d’émigrations).

Voici les trois incontournables pour les écologistes :

- l’ autonomie: la dignité quand une homme ou une femme est à l’age de la sagesse c’est se loger, se nourrir  (et donc se soigner) au quotidien et transmettre ses émotions, ses connaissances, ses savoirs faires ( la langue…), être en contact avec la société, par exemple tout simplement dans le café du quartier ( faut il qu’il en reste un), dans un appartement accessible et partagé avec d’autres (et pourquoi pas une famille ou un(e)solo) , dans un jardin partagé, sur le marché ….

- la responsabilité : Il s’agit de celle d’une société qui en équilibre doit respecter les droits élémentaires citoyens dont l’accompagnement à la santé en tout particulier pour des hommes et des femmes ayant exercé des activités pénibles et dès le plus jeune âge ! La santé physique et mentale ne doit pas être muse en balance avec le paiement d’un loyer et l’achat d’aliments .

- la solidarité au local et pas dans l’absolu  : Il s’agit entre autres de rompre l’isolement et l’ennui . Il est urgent de maintenir les lieux de convivialité et de proximité que tous connaissent en ville ( café, marché) et d’impliquer les mouvements d’éducation populaire et autres lieux de culture,  de loisir à l’accueil et l’intégration dans les activités de nos ainés ( écoute-parole, échange de pratiques…)