Etre ensemble sans être aliéné-e ni par le travail ni par le capital, l’Economie Sociale et Solidaire : de la marge au centre !

Encore une douce utopie des écologistes qui décidément ne veulent ni faire la révolution ni rentrer dans les rangs du système actuel  mais qui en appellent à l’autogestion ?
Mieux que l’autoentreprenariat, moins solitaire que l’artisanat, plus éthique et responsable que le CAC 40, véritable pourvoyeuse d’emplois locaux non délocalisables répondant à nos besoins : bienvenue à l’économie sociale et solidaire.
Dans Lyon en ce moment, dans le métro, une banque fait justement la réclame du système coopératif, de l’entrepreunariat local porté par les habitants et non des banques enrichissant les financiers. Concrètement ici chez nous ce sont les Régies de quarties, les épiceries sociales et solidaires qui accompagnent et non assistent; mais aussi nos incontournables mutuelles (maltraitées par un pouvoir plus soucieux d’argent que de bien être), des bureaux d’étude, des traiteurs, des recycleries, des associations…
Il s’agit d’un espoir en acte et qui avec des député-e-s écologistes à l’Assemblée Nationale fera un bond pour le bien de tous avec :
- le retour à des activités bancaires de dépots qui accompagnent des projets locaux en lieu et place de simples banques d’affaires;

- les conditions pour laisser la place à la créativité de chacun :  des pépinières ou incubateurs, lieux mis à disposition où l’on peut présenter son idée mais aussi se former et expérimenter;
- le soutien direct à des secteurs sur le court terme peu rémunérateurs mais à très forte valeur humaine et sociale : la culture et l’éducation populaire