Ce 22 mai 2012, Journée internationale de la biodiversité biologique placée sous le signe de la biodiversité marine, est l’occasion pour les Jeunes Écologistes de rappeler l’importance de la diversité et la richesse du monde marin.
Couvrant près des trois quart de la surface de la planète, les océans sont des lieux majeurs de la diversité biologique dont l’humanité a besoin pour sa propre pérennité. Or, malgré son importance vitale, la destruction de la biodiversité est une réalité et touche particulièrement les océans. Selon Ban Ki Moon, secrétaire général de l’ONU, 30 à 35% des environnements marins ont été détruits, ce phénomène étant provoqué par la surpêche, les pollutions marines de toutes sortes et le réchauffement climatique global.
À la veille de la Conférence des Nations-Unies sur le développement durable Rio+20, les Jeunes Écologistes dénoncent l’inaction des dirigeant-e-s internationaux. L’adoption d’une nouvelle convention concernant la préservation des mers et des océans doit ainsi être une des priorités du Sommet de la Terre afin de renforcer les trois Conventions adoptées en 1992 (biodiversité, changement climatique et désertification). Il apparaît également nécessaire de proclamer le caractère public et commun des ressources marines afin d’enrayer toute volonté de marchandisation.
Les Jeunes Écologistes appellent donc les Nations-Unies, les gouvernements et leurs partenaires à prendre leurs responsabilités en mettant en place des mesures fortes pour réduire la pollution des océans, enrayer la surpêche et élargir les zones marines protégées.