La transformation numérique, un enjeu politique majeur

La transformation écologique de la société que nous défendons passe par la remise en question des différentes formes de production, de travail et de consommation.

Comme le rappelait Eva Joly dans sa réponse au questionnaire de l’association APRIL, la transformation numérique de la société porte une part importante de la réponse, tant elle touche aux fondamentaux de nos relations aux idées, à la création et l’innovation, à notre vie privée et à l’organisation sociale, y compris dans le rapport au travail ou à l’activité.

En France comme au Parlement européen, EELV montre par ses prises de position constantes sur ACTA, Hadopi, IPRED, LOPPSI ou DADVSI, ce qu’est la parole écologiste face à un discours visant à établir une économie de rente et de surveillance.

Il importe de redéfinir un environnement légal stable à l’ère du numérique, qui ne soit pas porté par la seule défense des intérêts de quelques multinationales, mais permette l’émergence d’un tissu d’entreprises et d’organisations de toutes sortes favorable à l’innovation, à la création, à la transformation numérique.

Les logiciels libres et les standards ouverts sont une condition nécessaire à cette transformation sociale et culturelle, afin que l’innovation profite à tous et ne soit pas accaparée par des multinationales avides d’évoluer dans une économie de rente.

Comme nous luttons pour que l’autosuffisance alimentaire se fasse sans que les paysans ne se retrouvent soumis aux semenciers ou aux producteurs de pesticides, par les OGM ou des brevets sur le vivant, comme nous luttons pour que l’accès aux soins ne dépende pas des portefeuilles de brevets des multinationales, nous pensons que la transformation numérique ne pourra profiter à tous qu’à condition qu’elle soit libre.

Retrouvez ici l’intégralité de la réponse d’Eva Joly : http://candidats.fr/post/2012/04/16/Reponses-d-Eva-Joly-au-questionnaire-Candidats.fr-2012-de-l-April