A l’appel des trois réseaux associatifs de l’économie solidaire (MRES, APES & CRES), Europe Ecologie Les Verts a participé au débat qui avait lieu le 15 mars 2012, salle du Gymnase, à Lille. Nous étions interpellés sur trois grands dossiers : l’emploi et la formation, l’alimentation et la biodiversité, les droits de l’homme et la démocratie
Les questions retenues portaient sur la trame verte et bleue, que nous souhaitons rendre opposable afin de préserver la biodiversité de l’expansion urbaine ; puis, sur l’économie sociale et solidaire, et la nécessité de sa présence dans l’enseignement ; sur le contrôle citoyen des institutions financières, ce qui est une évidence pour Eva Joly ; et enfin, sur les modèles alimentaires et agricoles, point sur lequel nous nous battons depuis toujours.
A l’évidence, l’interpellation du monde associatif correspond globalement à notre programme électoral. Il faut y voir non seulement une vue commune de la société, mais également une adhésion aux solutions que nous apportons. La droite n’ayant pas répondu du tout, les autres partis de gauche présents se sont dits intéressés, parfois prêts à apprendre de nous durant le débat.
La salle, elle aussi, avait participé, et toutes les réponses apportées étaient elles-aussi dans notre programme. Ainsi, les Lillois s’inquiètent du « délit de solidarité » mis en place par l’UMP (utilisant un décret datant de 1945 et destiné à empêcher la fuite des nazis). Ils s’indignent des expulsions forcées dans les campements de Roms (à qui des campements décents doivent être proposés). Ils s’inquiètent des écarts gigantesques entre les salaires (nous proposons un plafonnement des plus hautes salaires et un revenu minimum d’existence). Ils souhaitent réduire le temps de travail (nous proposons les 32 heures hebdomadaires).
Une différence, toutefois, avec les partis de gauche du XXe siècle, nés d’idéaux du XIXe : nous anticipons !
Retrouvez ici le compte-rendu de ces deux soirées de débats, les positions thématiques d’EELV et l’interview de Frédéric Louchart.
