Le dépôt de bilan du groupe DOUX est une catastrophe sociale de premier plan. La fermeture de cette entreprise va entrainer la suppression de plus 3400 emplois salariés et sonne le glas de 700 éleveurs. Elle est la démonstration évidente de l’absurdité du modèle agro-industriel soutenu à bout de bras par des subventions publiques. Depuis 15 ans, le groupe DOUX a fonctionné sous perfusion d’aides publiques en engrangeant plus d’un milliard d’euros d’aides européennes, ce qui représente l’équivalent du budget annuel d’une région comme la Bretagne. Rien que l’année dernière, le groupe DOUX a reçu 54,9 millions d’euros de subventions.