Pollution à Paris : Baupin s’insurge contre les pouvoirs publics

 

Le 27 mars 2012

 

La pollution atmosphérique par les particules fines, observée depuis plusieurs jours en Ile de France, devrait se poursuivre ce mardi, selon la préfecture de police. Celle-ci recommande donc de réduire la vitesse sur les routes de 20km/h. De son côté Denis Baupin, adjoint EELV à l’environnement de la mairie de Paris, parle de « non assistance à personne en danger ».

« Non assistance à personne en danger ». Les mots sont volontairement forts. La puissance du message en est décuplée. Denis Baupin, adjoint d’Europe Ecologie-Les Verts à l’environnement à la mairie de Paris, proteste ce mardi le manque de mobilisation des pouvoirs public pour réduire la pollution atmosphérique de ces derniers jours en Ile-de-France. « Demain, mercredi, on va remonter en période d’alerte. On est en situation de non-assistance en personne en danger. On n’a jamais connu une telle situation. On doit être au 25e jour de dépassement des seuils depuis le début de l’année, soit sur moins de trois mois », s’est-il inquiété.

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La mairie de Paris a réitéré mardi sa demande au préfet de police, seul compétent en matière de circulation à Paris,  de baisser de 10 km/h en permanence la vitesse sur le périphérique et de respecter la baisse de 20 km/h à chaque pic. Une requête qui n’est pas suffisante pour l’élu écologiste. « Il n’y a aucune communication globale de la part des pouvoirs publics nationaux. Le préfet a le pouvoir de mettre toutes les mesures de restriction en oeuvre, ça ne dépend que de sa décision. On peut détourner le trafic des camions, faire une circulation alternée pour les diesels. Le principal problème de santé public, ce sont les particules fines des diesels », a-t-il affirmé.

 

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