Une fois de plus des familles ayant demandé l’asile politique sont obligées de quitter le CADA (Centre d’Accueil des Demandeurs d’Asile) à la demande du Préfet.
Elles se retrouvent à la rue sans aucune possibilité d’hébergement. Parmi elles des femmes et des enfants mineurs. Complètement affolées, ces familles se tournent vers les associations (collectif des sans-papiers, femmes en luth, ASTI, CIMADE…) qui malgré des efforts démultipliés n’arrivent pas à répondre à leurs demandes.
Ces familles, auxquelles l’asile a été refusé ont fait appel de cette décision au tribunal administratif. Mais malgré ce recours et sans attendre une réponse qui peut leur être favorable, elles sont susceptibles d’être arrêtées, placées en centre de rétention administratives et expulsées.
Car elles « bénéficient » de procédures particulières telle la procédure dite prioritaire qui s’appliquent à des pays dits « sûrs » tels que la République Démocratique du Congo, le Kosovo, la Tchétchénie…) qui les privent de droits fondamentaux : recours juridique suspensif, santé, logement.
Cette mise à la rue de familles de demandeurs d’asile est d’autant plus choquante que le nouveau gouvernement en la personne de son ministre en charge du logement, Cécile Duflot vient de prolonger de 3 mois la période de trêve pendant la quelle toute personne doit être hébergée en urgence.
Nous, EELV, demandons :
- L’application des dispositifs de prolongation d’hébergement d’urgence
- La suppression des procédures prioritaires et de la notion de pays sûrs que la procédure d’asile comme les associations le demandent ne soient plus rattachée avec le Ministère de l’Intérieur mais avec le Ministère des affaires sociales.
- L’organisation sur l’agglomération d’une table ronde avec le Préfet sur l’hébergement d’urgence, réclamée par des associations et des partis politiques.
EELV Valence et Agglomération