Prenons-en de la graine … non OGM

Un article du Figaro en date du 25/05/12, explique que «les OGM ont perdu la guerre contre les mauvaises herbes».

Souvent les manipulations génétiques sur les plantes ont pour objectif de les rendre résistantes aux herbicides, de manière à les faire survivre quand tout le reste dépérira suite aux aspersions de glyphosate (30 millions de tonnes dans les champs de maïs maïs l’an dernier).

Ça eut marché, mais ça marche plus !

Ça marche tant que les « mauvaises » herbes ne s’adaptent pas aux herbicides. Mais bien sûr, c’est le principe de l’évolution, elles s’adaptent. Selon le Figaro entre quelques dizaines et quelques centaines d’espèces de plantes (suivant les critères utilisés) sont désormais jugées résistantes aux herbicides. Et le journal cite comme exemple l’état de l’Alabama où  «l’amarante de Palmer, une grande plante buissonnante qui pousse très vite et produit des millions de graines minuscules, infeste 80 % des champs de coton OGM et 61 % des champs de soja OGM. Le préjudice pour les agriculteurs est estimé en tout à 82 millions de dollars.

À partir d’un tel constat on a deux voies :

  • soit ont dit qu’il faut abandonner cette pratique (modifier génétiquement des plantes pour leur faire supporter des herbicides et des pesticides) et revenir à des techniques qui demandent plus de savoir-faire et plus de main d’oeuvre.
  • soit on s’enfonce dans la spirale de la dépendance en acceptant que les firmes effectuent de nouvelles manipulations pour ajouter de nouveaux gènes de résistance, encore et encore, au fur et à mesure que la nature s’adaptera.

Bien entendu les écologistes vous proposent de suivre le premier chemin, celui qui redonne de la fierté et des emplois.

C’est le sens de notre refus des OGM (pas les recherches génétiques, en laboratoire, qui sont utiles par exemple en médecine, mais les utilisations en champs, particulièrement celles qui visent surtout à y épandre toujours plus de poison).

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