Logement: Non aux ventes à la découpe, Oui à une loi qui protège efficacement les locataires

Des milliers de locataires « découpés »

La vente à la découpe permet à des investisseurs immobiliers d’acheter des immeubles entiers pour les revendre appartement par appartement en vue d’en retirer une plus-value substantielle. A Paris, des dizaines de milliers de logements ont été touchés par les ventes à la découpe ces dix dernières années.

La société Gecina a annoncé récemment la vente en bloc ou par lots de 1200 logements à Paris. Dans le 12e, les 159 logements du 46 boulevard de Reuilly/38 rue Taine sont ainsi promis à une vente en bloc, pour être ensuite revendus à la découpe, ce qui obligerait les locataires soit à acheter leur logement à des prix prohibitifs, soit, pour la très grande majorité d’entre eux, à quitter leur logement. Les vies de milliers de personnes risquent ainsi d’être bouleversées.

Il est temps de stopper cette logique qui transforme nos villes en Monopoly géants où les spéculateurs jouent avec nos logements, faisant fi de l’exclusion de milliers de familles !  Le logement n’est pas une marchandise, c’est un bien essentiel vital à chacun pour construire sa vie.

Au sein des instances locales de la Mairie de Paris j’ai agi pour :

-          Faire stopper l’opération de vente de Gecina. J’ai fait adopter un vœu au Conseil du 12e arrondissement en mars 2012 pour que la Ville de Paris intervienne auprès de Gecina pour que cette dernière revienne sur sa décision de cession de l’immeuble du 46 boulevard de Reuilly/38 rue Taine. La mobilisation des habitants et des élus a permis de repousser la décision de cession, dont la date reste aujourd’hui inconnue.

 

-          Donner les moyens à l’action municipale de lutter contre la spéculation. Elu au Conseil de Paris, j’ai proposé avec les élus du groupe Europe Ecologie Les Verts des amendements pour augmenter à hauteur suffisante le compte foncier de la Ville de Paris afin de  mener une véritable politique de préemption urbaine en utilisant efficacement les fruits des droits de mutation (taxes sur les ventes immobilières qui ont rapporté 900 millions d’€ en 2011 à la Ville de Paris).

 

A l’Assemblée Nationale, j’agirai pour instaurer une protection efficace des locataires.
Je voterai pour une loi qui supprime le congé pour vente
c’est-à-dire la possibilité pour un propriétaire de donner congé à un locataire dans le but de vendre le logement plus cher. En abrogeant les autorisations actuelles, nous contribuerons ainsi à freiner la spéculation  immobilière.

Les écologistes ont déjà proposé une loi au Sénat en mars 2012 pour la suppression du congé pour vente. Mais seule une majorité suffisante à l’Assemblée Nationale pourra changer la loi. Il faut envoyer des députés écologistes en nombre à l’Assemblée pour mettre un véritable coup d’arrêt à ces opérations purement spéculatives.

Pour stopper les ventes à la découpe, pour préserver la qualité de vie des locataires à Paris dans leur quartier, pour une politique du logement qui permette à chacun/e de choisir son habitat, dimanche 10 juin, votez pour Christophe Najdovski.