Vous avez été 2549 électrices et électeurs à m’accorder vos suffrages dimanche 10 juin lors du 1er tour des élections législatives dans la 8e circonscription de Paris, soit 5,26% des suffrages exprimés.
Je veux ici vous remercier de m’avoir témoigné votre confiance.
Ce résultat intervient dans un contexte de très forte abstention, près de 40%, soit le double de l’abstention à l’élection présidentielle.
Il marque néanmoins un enracinement de l’écologie politique, qui progresse par rapport aux élections législatives de 2007 et par rapport à l’élection présidentielle de 2012.
Ce résultat nous encourage à poursuivre notre travail auprès des habitants du 12e et du 20e pour vivre mieux dans nos arrondissements.
Dimanche 17 juin, pour le second tour des élections législatives, j’appelle à voter pour Sandrine Mazetier, pour donner une majorité à l’Assemblée Nationale au Président de la République et au gouvernement, et mettre en oeuvre le changement.
]]>Ce sont des militants et sympathisants sourds qui traduisent un résumé du programme.
Une vidéo en français oral simplifié est également disponible pour aider à la compréhension toutes les personnes ayant des difficultés avec les textes et les discours complexes.
Il est important que les mesures d’accessibilité soient construites directement avec les personnes concernées.
Donner les moyens aux personnes en situation de handicap de s’intégrer dans la société c’est favoriser la citoyenneté de chacun, et donc une information adaptée à tous.
Europe Écologie Les Verts
]]>Madame, Monsieur,
Le 6 mai 2012, un nouvel avenir s’est ouvert pour la France.
Après cinq années d’une présidence qui a dégradé les valeurs de la République, les écologistes ont choisi de participer au renouveau social, moral et économique de notre pays. Dans la majorité présidentielle, nous voulons porter un projet pour une société respectueuse de l’humain et de la planète.
Une société dans laquelle la transition écologique de l’économie permet de créer des centaines de milliers d’emplois. Une société où la démocratie, la justice sociale et fiscale, l’éducation et la culture sont au cœur de l’action publique. Une société où chacun peut vivre dignement, accéder aux soins et aux services publics, mieux se loger,
vivre dans l’égalité des droits.
A l’Assemblée Nationale, j’agirai pour une société solidaire, qui remet la finance à sa place, et fait de l’Europe un atout. Je veillerai à ce que chaque euro dépensé par l’Etat ait une utilité environnementale et sociale, et je m’engage à ne pas
cumuler de mandats.
Le 6 mai, François Hollande a obtenu près de 59 % des suffrages dans notre circonscription. Les 10 et 17 juin, vous aurez le choix
pour désigner la nouvelle majorité parlementaire. Ensemble, mettons de l’écologie dans le changement !
Sincèrement,
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- Abrogation du décret du 8 juin 2010 dit « décret Morano »
Ce décret, scandaleux, autorise le principe du « surbooking » jusqu’à 120% dans les structures collectives d’accueil de la petite enfance. La quantité ne peut se substituer à la qualité. Le taux minimum de 50% d’encadrant-e-s formé-e-s à la prise en charge de la petite enfance (diplôme de puéricultrice, d’auxiliaire de puériculture ou d’éducateurs-rices de jeunes enfants) doit être respecté, et l’on doit soutenir les collectivités qui souhaitent aller au-delà. Ainsi, je m’engage, si je suis élu député, à voter l’abrogation de ce décret, qui nuit profondément tant aux enfants accueillis dans les crèches qu’aux professionnel-le-s les encadrant. - Une évolution du dispositif des Maisons d’Assistant-e-s Maternel-le-s en instaurant des normes de fonctionnement et d’encadrement comparables aux structures collectives de taille similaire
Face aux horaires de travail atypiques que rencontrent certains parents, les Maisons d’Assistant-e-s Maternel-le-s (MAM) peuvent apporter une réponse, grâce à une amplitude horaire d’ouverture plus grande. Mais je dénonce le fait que les MAM ne remplissent pas dans leur définition actuelle les conditions optimales d’accueil des jeunes enfants, à savoir des personnels qualifiés et des conditions de sécurité effectives. Les MAM ne doivent en aucun cas se substituer aux crèches (qui présentent un coût certes plus important pour les collectivités, mais garantissent un tarif abordable pour les parents). C’est pourquoi je propose : de conditionner le recrutement de professionnel-le-s dans les MAM à l’obtention d’une formation adéquate (à savoir un agrément complet) ; d’imposer la présence dans chaque MAM d’un-e directeur-rice, formé-e à la gestion administrative de ce type de lieux ; de veiller à ce que chaque MAM remplisse les conditions de sécurité qui s’imposent aux Etablissements Recevant du Public ; de permettre aux parents ayant recours à une MAM de ne pas payer plus cher qu’une crèche.
- Un plan national d’urgence de formation de professionnel‐le-s qualifié‐e-s, notamment ouvert aux titulaires d’un CAP petite enfance et aux assistantes maternelles dans le cadre de la promotion professionnelle
La création de nouvelles structures d’accueil collectif suppose de former massivement des personnels qualifiés. L’accueil de jeunes enfants est un métier à part entière, qui exige une vraie qualification, nécessaire pour garantir aux enfants éveil et épanouissement et pour construire une relation de confiance avec les parents qui font le choix de confier leur enfant. Les professionnel-le-s de la petite enfance sont très majoritairement des femmes, et comme pour beaucoup de métiers féminisés, les perspectives d’évolution sont quasi-inexistantes. Devenir assistant/e maternel/le ou plutôt assistant/e parental/e ne doit pas être un choix par défaut. Pourtant, ces métiers requièrent des compétences pointues : accueillir un enfant n’est pas « naturel ». Aussi, je propose : la gratuité des formations : le coût d’une formation ne doit pas être un frein, qui plus est dans un domaine aussi essentiel ; l’offre de perspectives d’évolution pour les professionnel-le-s de la petite enfance : les personnes qui le souhaitent doivent pouvoir bénéficier d’une formation continue leur permettant d’acquérir plus de compétences, d’enrichir leur expérience, d’ouvrir la perspective d’une promotion professionnelle, notamment vers les autres métiers de la petite enfance ; de développer la validation des acquis de l’expérience (VAE) et valoriser ainsi les parcours professionnels ; d’enrichir la formation des professionnel-le-s de la petite enfance par l’intégration d’un cursus sur l’éducation non-sexiste dans leur programme. Il s’agit ici de reconnaître le rôle que jouent les auxiliaires de puériculture, assistant-e-s parental-e-s, éducateurs-rices, puériculteurs-rices dans la construction sociale des enfants, en plus des parents ; de revaloriser les salaires des professionnel-le-s de la petite enfance.
- Une amélioration conséquente des taux de professionnel‐LEs les plus qualifié‐Es et des ratios d’encadrement dans les établissements d’accueil des jeunes enfants
Je m’engage à voter pour que, dans le cadre du plan national d’urgence de formation des professionnel-le-s qualifié-s et pour améliorer la qualité d’accueil , le taux de professionnel-le-s les plus qualifié-s soit significativement augmenté, et à ce que les ratios d’encadrement définis par le décret du 1er août 2000 soient strictement respectés
- Un plan ambitieux d’ouverture de nouveaux établissements contribuant à créer les 500 000 places d’accueil manquantes Les besoins en matière d’accueil de la petite enfance restent immenses. Le rapport Tabarot de 2008 évoque un besoin d’accueil non satisfait estimé entre 200 000 et 400 000 places. Dans le cadre de l’appel de Bobigny et des Assises de l’éducation, il est proposé un plan visant à répondre au besoin de 300 000 places d’accueil. Nous proposons un dispositif massif d’ouverture de 400 000 places d’accueil de jeunes enfants de moins de trois ans. En tout état de cause, une évaluation fine des besoins sera menée devra être menée dès le début de la législature, afin de définir avec les acteurs de la petite enfance un plan national visant à créer l’ensemble des places manquantes dans le secteur.
- Le rétablissement des postes d’enseignant-e-s supprimés, le développement de l’école maternelle sur tout le territoire, l’attribution des moyens nécessaires pour que chaque famille qui le souhaite puisse scolariser son enfant de deux à trois ans dans des conditions adaptées
L’école préélémentaire est aujourd’hui menacée, elle a été méprisée par le gouvernement de N. Sarkozy, qui y voyait un mode de garde des jeunes enfants plus qu’un véritable lieu d’enseignement. Dans le programme que nous portons, afin de garantir un service public efficace, nous remettrons en cause de la règle de non remplacement d’un fonctionnaire sur deux, qui a abouti à une dégradation sans précédent du service public de l’éducation. Nous voterons pour recréer rapidement 20 000 postes, dès 2012, pour renforcer l’accompagnement des enfants les plus en difficulté et répondre aux besoins de formation des enseignants. Les périodes de crise n’empêchent pas de réaliser des choix politiques forts. La possibilité d’une scolarisation d’enfants de moins de trois ans sera ouverte (notamment là où elle existe encore), de manière non systématique et en fonction des besoins. L’offre d’accueil des deux à trois ans sera renforcée par la création massive d’établissements d’accueil de la petite enfance, avec des normes d’encadrement qui sont celles de la petite enfance.
- L’exclusion des modes d’accueil collectif et individuel du champ d’application de la Directive « Services » et le maintien des établissements d’accueil collectif dans le champ public ou non lucratif.
Il est des secteurs qui doivent être protégés, au nom d’une Europe solidaire qui respecte les intérêts des citoyen-ne-s des différents Etats-membres. Aussi, la directive « Services » du 12 décembre 2006 ne peut s’appliquer aux modes d’accueil des enfants. Autrement dit, la petite enfance doit être exclue du champ de la directive « services ». En effet, les structures d’accueil de la petite enfance ne doivent pas être soumises à des lois marchandes. La maîtrise du coût financier que représente l’accueil est primordiale, afin qu’aucun enfant ne soit exclu d’un système d’accueil au motif que ses parents ne pourraient se permettre de payer cet accueil. A terme, une évolution vers une gratuité d’accueil pourra être envisagée. En tant qu’écologiste, je suis profondément attaché à l’économie sociale et solidaire (ESS), qui permet l’émergence d’activités à plus forte valeur écologique et sociale ajoutée, comme l’accueil des jeunes enfants. L’ESS, tout comme les structures associatives, parce que leur finalité n’est pas le profit, sont à même d’apporter des réponses intéressantes sur le terrain de la petite enfance, parallèlement à un engagement de l’Etat à soutenir des structures publiques.
]]>Pascal Canfin nous a rappelé que « tous les indicateurs sont au rouge » à la veille d’un sommet de Rio décisif et qu’il sentait une prise de conscience grandissante des différents décideurs pour relever les défis des prochaines années. Urgence, mais aussi action, les écologistes ont choisi de participer, en conscience, au gouvernement qui devra engager la transition écologique « parce que nous en avons besoin », pour créer des emplois et répondre enfin à la crise sociale et environnementale. Produire notre énergie plutôt que l’importer, raccourcir les circuits de production/ consommation, voilà les réponses que nous apportons. Pascal Canfin a aussi insisté sur ce point: le groupe de parlementaire écologiste portera le combat contre les paradis fiscaux.
François Desriaux nous a ensuite rappelé les conséquences de notre modèle économique productiviste sur les conditions de travail. Il a rappelé l’enjeu de santé lié à une amélioration de la démocratie sociale.
Merci à eux deux!
]]>Ministres, Assemblées: les écologistes en action
Ne manquez pas cette occasion de comprendre l’action des élus écologistes, notre projet de société et les lois que nous défendont.
Nous avons également invité François Desriaux , rédacteur en chef du magazine Santé & Travail, Syndicaliste (CFDT) et conseiller prud’homal à Paris
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Pierrick Prévert est Secrétaire Général d’Anticor et ancien membre de Cap 21 et porte parole de Corinne Lepage durant la campagne présidentielle.
EELV rappelle que dans quelques jours, du 20 au 22 juin 2012, se tiendra à Rio de Janeiro (Brésil) le sommet Rio +20 qui réunira 120 chefs d’Etat et de gouvernement, dont le nouveau président français François Hollande. L’objectif est d’y constituer une nouvelle feuille de route à l’horizon 2030 pour l’ensemble des pays de la planète face à la crise écologique majeure que nous subissons.
Des représentants d’EELV seront présents tout au long des négociations pour y porter un message ambitieux. En France, tous nos élus et nos candidats aux élections législatives des 10 et 17 juins prochains se mobilisent d’ores et déjà pour rappeler que les luttes contre le dérèglement climatique, la déforestation, la disparition programmée des ressources halieutiques, la pollution des océans et la surexploitation des ressources naturelles, ainsi que la préservation de la biodiversité et du vivant, sont des priorités fondamentales qui passent par une volonté politique forte.
Les députés Verts européens, auxquels s’associent EELV, organisent une conférence de presse spéciale Rio +20, ce jeudi 7 juin 2012, à partir de 9h30, dans les locaux du Parlement européen à Paris (288 bvd St Germain, 75007 Paris), en présence des eurodéputées Eva Joly et Sandrine Bélier et du porte-parole d’EELV Pascal Durand.
Le Laboratoire de l’égalité a pour objectif de sensibiliser les décideurs publics et privés à l’égalité professionnelle et de favoriser la mise en oeuvre d’améliorations concrètes dans ce domaine. Dans cette perspective, à partir de la consultation des 600 membres du réseau, il a élaboré un Pacte pour l’égalité, destiné à interpeller les candidats aux législatives de 2012. S’ils sont éluEs, les candidatEs signataires s’engagent à améliorer la situation autour de quatre enjeux :
En signant le Pacte pour l’égalité, je souhaite affirmer publiquement mon attachement aux nécessaires notions de parité et d’égalité femmes-hommes !
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