Dimanche 22 avril aura lieu le premier tour de l’élection présidentielle.
Il est grand temps de changer de politique et de façon de faire de la politique. Nicolas Sarkozy a abîmé la fonction présidentielle. Il a beaucoup promis, et peu réalisé. Il a cassé les services publics, mené des politiques de régression sociale, privilégié une minorité de très riches, déclaré tout et son contraire.
La France et l’Europe vivent une crise économique, sociale et écologique de grande ampleur. Aussi l’élection présidentielle mérite que l’on débatte des issues que chaque candidat entend promouvoir.
Aujourd’hui, les solutions à la crise sont écologistes.
Nous ne sortirons de la crise qu’en inventant une nouvelle société, économe en ressources, respectueuse de l’humain et de la biosphère, plus solidaire, libérée du joug de la finance et de la spéculation, repoussant les mirages du productivisme (le « toujours plus »), faisant de l’Europe un atout car elle seule est capable de remettre la finance à sa place.
La politique aussi doit changer.
La plupart des candidats à l’élection présidentielle sont dans le jeu politique depuis 20 ou 30 ans, ayant cumulé mandats électifs et autres fonctions politiques depuis des lustres. Avec Eva Joly, issue de la société civile, nous avons l’ambition de renouveler profondément la vie politique, pour que cesse de se creuser le fossé entre le peuple et les élites.
Pour toutes ces raisons, le vote Eva Joly le 22 avril, c’est le vote juste, le vote du vrai changement.