Suite à la parution d’un article sur les suppressions de classes dans les Yvelines, et particulièrement celles touchant les Rased, Anny Poursinoff a réagi en publiant un communiqué de presse.
La casse de l’éducation se poursuit
Je souhaite réagir à l’article paru la semaine dernière sur les fermetures de classes dans les écoles des Yvelines, et m’associer à la détermination des parents d’élèves pour stopper l’hémorragie dans l’enseignement. Face à des classes déjà surchargées, des enseignants débordés et des élèves mal traités, les dernières décisions gouvernementales aggravent la situation et mettent l’inspection d’académie de Versailles devant le fait accompli. Abraham Lincoln (1809-1865) avait dit : « Si vous trouvez que l’éducation coûte cher, essayez l’ignorance », et c’est manifestement la volonté du Gouvernement, quitte à mettre en jeu la qualité de la formation dispensée aux élèves.
Les écologistes demandent l’abandon de ces suppressions de classes et de postes. Une fois encore, ce sont les élèves en difficulté qui sont les premiers visés par l’austérité budgétaire (Zep et Rased). Le Gouvernement devrait tout faire pour réduire les inégalités en matière d’accès à l’éducation, mais c’est le contraire qui se passe : les élèves en difficulté se retrouvent en grande difficulté et les élèves favorisés le sont encore plus, dans une course à l’élitisme qui n’aura échappé à personne, et qui décourage l’épanouissement individuel des élèves.
J’ai adressé en ce sens un courrier à l’inspecteur d’académie le 15 février dernier sans avoir obtenu de réponse jusqu’à présent, tout en sachant que l’inspecteur est tributaire des décisions prises au Ministère de l’éducation. Je réitère donc mon soutien indéfectible aux parents d’élèves et à la communauté scolaire et mon engagement, au nom des écologistes, pour l’égalité des chances et l’accès à une école de qualité pour toutes et tous.