Seulement 18,5% de femmes pour l’heure à l’Assemblée nationale, qui reste plus que jamais un temple de sexagénaires blancs et masculins. Placer des femmes au pouvoir, tout le monde est toujours d’accord sur le principe, mais à condition de faire une exception à son niveau! Ainsi en a décidé l’UMP qui ne présentera que 25% de femmes en France aux élections législatives.
Les écologistes ont toujours été en pointe sur le sujet… et ont le mérite de mettre leurs discours en accord avec leurs actes. Au Sénat par exemple, EELV est le seul groupe paritaire (5 hommes et 5 femmes, en attendant l’entrée d’Hélène Lipietz en remplacement de Nicole Bricq, ce qui portera à 6 le nombre de Sénatrices EELV).

Idem pour les élections législatives: Europe Écologie Les Verts présente 471 candidat-es, 236 femmes et 235 hommes. Le principe de parité, inscrit dans les statuts du Mouvement, a donc été appliqué, comme il l’a toujours été depuis la création des Verts. Mais au-delà de la « parité d’affichage », EELV a mis en oeuvre pour ses désignations la « parité de résultat »: elle a également été respectée dans les circonscriptions où les écologistes ont le plus de chances d’être élu-e-s. Cette méthode a pour objectif de parvenir à un groupe parlementaire EELV à l’Assemblée nationale qui soit paritaire, comme il l’est aujourd’hui au Sénat.

Nous sommes particulièrement fiers de contribuer, sur Courbevoie, La Garenne-Colombes et Bois-Colombes, à cette promotion des femmes. A l’Assemblée nationale, de beaux combats devront être menés pour briser le plafond de verre qui écarte les femmes de la plupart des postes à responsabilité, et qui les relègue à un salaire encore 20% inférieur à celui des hommes.

Anne Le Guenniou et Patrick Adrien

Le 14 mai 2012, je suis allé rencontrer un maître lombri-composteur en compagnie de Christophe Russier, le mandataire financier de la campagne. Laurent Renard, président courbevoisien de l’association Des Verts Pour Tous, a eu l’amabilité de nous présenter ses activités.

Selon l’ADEME, en moyenne, un habitant rejette 365 kg de déchet par an. Même si une grande majorité de ces détritus est recyclée : plastique, verre, papier… une poubelle contient 30% déchets organiques compostables, qui sont dans la pratique très peu valorisés.

Ils sont transportés, nécessitent énormément d’énergie pour être brûlés car ils contiennent beaucoup d’eau. Il serait pertinent de les recycler en local et de créer ainsi un compost de qualité.

Les freins à ce recyclage sont le manque de place, l’appréhension face aux vers, le manque d’information. Les initiatives pionnières engagées par quelques instituteurs et institutrices, ou dans certaines résidences, sont à encourager.

A Courbevoie, initiative pionnière, installation d’un lombri-composteur collectif dans une résidence. Un accompagnement est nécessaire pour former les usagers. Idéalement il est à placer dans une zone tempérée, cave, parking. Ici il a été placé en extérieur, suite aux réticences de certains résidents.

Anne Le Guenniou

Coincée entre l’autoroute A86, la N13 et le boulevard périphérique parisien, notre circonscription est exposée de plein fouet aux effets de la pollution automobile. Entre le début de l’année 2012 et la mi-avril, l’agence AirParif a dénombré un pic de pollution aux particules fines tous les trois jours dans l’agglomération parisienne. Un pic est entendu comme le dépassement d’un seuil d’information (50 µg/m³/jour) ou d’alerte (80µg/m³/jour).  Avec la chaleur, il est à craindre que ces statistiques inquiétantes vont encore s’aggraver durant l’été.

Pour être précis, ces chiffres proviennent en partie d’une évolution des méthodes de calcul, modifiées à la fin de l’année 2011. En conséquence, on perçoit mieux aujourd’hui les émissions de particules (PM10) dont on souffrait déjà hier. Mais l’impact sur la santé, lui, demeure le même : l’an dernier, une étude européenne a montré que la pollution aux particules coûte en moyenne six mois d’espérance de vie aux Franciliennes et aux Franciliens. Le Ministère de l’écologie estime de son côté à 42 000 morts prématurés par an le tribut payé par la France pour ces pollutions.

Autre conséquence, mais pas des moindres: la France a été assignée en mai 2011 devant la Cour de justice européenne pour non-respect des valeurs limites sur les taux de particules dans l’air. Elle s’expose depuis à des sanctions financières pouvant atteindre plusieurs dizaines de millions d’euros.

Qui est responsable ? A 45% les véhicules diesel, dont la production est largement soutenue par l’Etat. Le gazole est le carburant le moins cher à la pompe grâce à une fiscalité allégée. Par ailleurs, en se focalisant sur les émissions de CO₂, le grenelle de l’Environnement (bonus-malus, prime à la casse) a lui aussi encouragé l’acquisition de voitures diesels. Conséquence : ces véhicules représentent désormais 60% du parc automobile français.

 Pour améliorer durablement la qualité de l’air, il faut donc détourner les constructeurs et les consommateurs du « tout-diesel », en supprimant les incitations légales. En ville, les soutiens publics doivent se concentrer sur les transports en commun, les aménagements cyclables, le covoiturage, les systèmes d’autopartage… Autant de modes de déplacements vertueux trop peu encouragés dans les Hauts-de-Seine.

Or nulle évolution législative n’aura lieu sans un groupe écologiste pour l’impulser. C’est notamment pour cela que nous nous présentons à vos suffrages les 10 et 17 juin prochains. Il en va de la santé de toutes et tous, mais tout particulièrement de celle des seniors, des enfants, et de celles et ceux qui souffrent de difficultés respiratoires.

Anne Le Guenniou et Patrick Adrien

Je m’engage clairement à:

-Etre pleinement députée, ne cumulant pas les mandats, présente à toutes les séances de l’Assemblée nationale et ne cédant pas aux pressions des lobbies

-Favoriser un aménagement du territoire plus équilibré. Le quartier de la Défense concentre une activité de bureaux démesurée au regard des capacités de transports et de logement disponibles. Il faut stopper la construction de la Tour Phare et des Tours Hermitage, qui vont pénaliser le cadre de vie et aggraver la pénurie de logements.

-Réguler l‘installation d’antennes-relais de téléphonie mobile et préserver notre santé, en limitant le seuil d’exposition légal à 0,6 V/m.

-Améliorer la qualité de l’air en développant, les circulations douces, les transports en commun, l’autopartage plutôt qu’en favorisant par la fiscalité la circulation des véhicules diesels, émetteurs importants de particules fines. Entre le 1er janvier et le 15 avril 2012, l’agglomération parisienne a subi un pic de pollution tous les trois jours.

Je souhaite aussi promouvoir la biodiversité en ville, la consommation sobre, les circuits courts créateurs d’emplois locaux, et tous les projets à taille humaine.

Le 10 juin 2012, participez avec moi à la création historique d’un groupe écologiste à l‘Assemblée nationale!

Anne Le Guenniou

A la faveur du passage – historique – à gauche du Sénat, nous avons constitué le premier groupe parlementaire écologiste en France. Nous avons été élu-e-s Sénatrices et Sénateurs en septembre 2011 pour représenter l’écologie politique au sein de la Haute assemblée. Notre groupe, paritaire, oeuvre à la recherche de l’intérêt général et à la protection du bien commun, aux antipodes des lobbies et des intérêts particuliers.

Nous plaidons pour que la délibération, la sobriété et l’éthique inspirent notre assemblée. Le rôle du politique est essentiel pour juguler les causes des crises sociale, économique, financière et environnementale qui frappent nos sociétés. C’est pourquoi nous nous sommes engagé-e-s à être des parlementaires responsables, assidus au Sénat, actifs sur nos territoires et au sein de la société civile.

A la veille des élections législatives, nous appelons de nos vœux une large victoire de la gauche et des écologistes, afin de pouvoir travailler main dans la main avec un groupe parlementaire écologiste à l’Assemblée Nationale.

Des pouvoirs élargis pour les député-e-s

Au-delà de la visibilité politique et de l’indépendance, la création d’un groupe est une étape essentielle pour inscrire l’écologie politique dans le paysage institutionnel et peser sur le travail parlementaire.

Le/la Président/e d’un groupe politique siège à la Conférence des Présidents : il/elle participe à l’élaboration de l’ordre du jour de l’assemblée. Il/Elle peut faire inscrire l’examen de propositions de loi (écrites par les parlementaires du groupe) en séance. Il/Elle peut proposer des débats de contrôle de l’action du Gouvernement (nous avons choisi en février comme premier thème la biodiversité, c’était la première fois qu’un tel débat était organisé face à la Ministre de l’Ecologie). Il/Elle peut obtenir la constitution de commissions d’enquête (nous enquêtons actuellement sur le coût de l’électricité en France).

Si chaque parlementaire peut s’exprimer sur les articles et amender, le fait d’appartenir à un groupe donne de droit du temps de parole – corrélé à notre effectif – pendant la discussion générale de chaque loi. Nous participons également de droit aux questions d’actualité (nous avons interpellé les Ministres sur la situation en Grèce, sur les licenciements abusifs…).

Des moyens supplémentaires pour défendre nos idées

Une large partie du travail du législateur s’effectue lors des réunions de commission (chaque parlementaire siège dans l’une des huit commissions : affaires étrangères, défense, affaires sociales, culture, économie, développement durable, lois, finances). Avec l’effectif d’un groupe, soit deux, trois, voire quatre députés par commission et des moyens pour embaucher des collaborateurs spécialisés sur chaque thématique, c’est d’autant plus d’expertise sur les sujets dont le Parlement est saisi. Ces moyens humains favorisent la nécessaire collaboration avec les eurodéputé-e-s et les sénatrices/teurs et permettent d’informer et d’assurer le dialogue avec les citoyens et la société civile.

Ainsi, l’écologie politique pourra manifester pleinement sa nouvelle approche – dans toute sa complexité et sa profondeur – des dossiers soumis au Parlement.

Les Sénatrices et Sénateurs du Groupe écologiste

Leila Aïchi, Aline Archimbaud, Esther Benbassa, Marie-Christine Blandin, Corinne Bouchoux, Ronan Dantec, Jean Desessard, André Gattolin, Joël Labbé, Jean-Vincent Placé