Nous proposons une politique républicaine globale de tranquillité publique.
Le sarkozysme a été un échec.
La multiplication des textes légisÂlatifs, la stigmatisation de certaines catégories de la population, les promesses non tenues n’ont pas seulement accru l’insécurité qui touche nos conciÂtoyens, elles ont affaibli notre pacte social et diviÂsé les Français.
Parce qu’elle génère du désordre, cette politique doit être stoppée.
Cela passe par un soutien au service public de la sécurité. Des zones de sécurité prioritaires seront créées pour mobiliser, le temps nécessaire, les services de police concernés par la lutte contre l’économie souterraine et les violences urbaines, en lien avec un magistrat du parquet désigné comme référent.
Une police de proximité et des quartiers sera rétablie en place, présente au quoÂtidien auprès des citoyens.
Nous renforcerons la gouvernance locale des politiques de sécurité avec un rôle renforcé des élus et nous recentrerons les polices municipales sur leurs fonctions de tranÂquillité publique. Dans une approche républicÂaine, nous renforcerons également le contrôle parlementaire des services de renseignement, l’encadrement des sociétés privées de sécurité et la formation obligatoire de leurs personnels. .
Parce que la chaîne pénale est un tout, la justice aura les capacités de remplir sa mission. Nous revaloriserons progressivement son budget au cours de la mandature. Dans le souci d’assurer l’égalité d’accès à la Justice sur tout le territoire, nous réviserons la carte judiciaire de proximité.
Efficacité des sanctions ne rime pas avec tout-répression.
C’est pourquoi nous abrogerons les lois indignes du sarkozysme sur les peines planchers et la rétention de sûreté.
Nous dévelopÂperons l’application de sanctions diversifiées conÂtre le recours systématique à l’emprisonnement qui est devenu un des principaux facteurs de réÂcidive.
Une réforme de la garde à vue sera lancée.
L’humanisation des conditions de vie dans les prisons et l’accompagnement à la réinsertion seÂront au coeur de notre politique pénitentiaire.