Ci-après un texte que j’ai reçu concernant la cité Descartes et qui met l’accent sur le manque de moyens, de logements, mais surtout sur le manque de lien social :
L’étudiant type habite plus près de la capitale francilienne que cette étendue n’ayant rien de parisienne.
Tous les matins, il prend avec joie le Rer A qui regorge de tous les tracas.
Pensant être stratégique, il se met en tête de train pour pouvoir en sortir plus vite.
C’est d’ailleurs un transport qu’il maudit et à la fois qu’il remercie.
Une excuse parfois valable pour ne pas s’être levé de son lit,
mais aussi un ennui de n’être pas arrivé à son rendez-vous de huit heure et demie.
A de rares exceptions, le choix d’un logement peut-être autre option.
Habitant dans les communes voisines, le tracas d’un transport est rarement quelque chose qui l’enquiquine.
D’ailleurs chanceux est celui qui obtiendra avec tourmente, une place en résidence étudiante.
Elles sont pour majorité réservées pour tous ces étudiants haut placés, pour exemple le bâtiment ponts et chaussés.
Par des moyens motorisés, le vélo ou la marche à pied, il pourra également y arriver.
Dans ce campus se voulant orientée ville durable, le cycliste y trouve une place misérable.
Sans emplacements réservés ni voies de circulation, le vélo n’y est pas un champion.
Le piéton quand à lui pourra aisément déambuler dans cet espace adapté.
Lorsque vient l’heure du déjeuner, l’étudiant trouvera de quoi se restaurer.
Le restaurant universitaire saura le satisfaire,
pour un prix raisonnable et « réellement » très stable.
Encore faut-il savoir, qu’arrivée une certaine heure le choix y devient un désespoir.
Un si petit restaurant pour tous les étudiants.
Un deuxième existait, mais il en a payé les frais.
Cela est arrivé un midi, un simple incendie…
Mais n’allez pas si vite, l’étudiant peut également y trouver des baraques à frites.
Puis s’il n’a pas pris son tuperware, il trouvera une boulangerie pour mangeoire.
Lorsque la semaine se termine, le campus fait grise mine.
Une soirée aurait pu être envisagée, mais Auré nous a tous invité,
dans la capitale qui lui parait beaucoup plus conviviale.
Les associations du campus peuvent également créer l’évènement, permettant à ces lieux de prendre un air différent.
Dommage que les rencontres sportives ou concerts ne soient qu’éclair.
Voici comment grâce aux rimes, nous pouvons faire de ce campus une hymne
Futurs députés,
que pouvez-vous nous proposer pour apporter de la convivialité à cette université ?