En plus d’Alain Caraco, EELV, candidat unique de la majorité présidentielle, trois autres personnes sollicitent vos suffrages en se réclamant de l’écologie.
Il y a une explication simple à cette abondance : le financement public des partis politiques est calculé en France à partir du nombre de voix réalisé aux élections législatives. La loi prévoit qu’un parti reçoit environ 1,68 € par an et par voix sur cinq ans (s’il a passé le seuil de 1% des voix dans 50 circonscriptions). Cela fait vite beaucoup d’argent.
Contrairement à EELV, ces mouvements se présentent rarement aux autres élections, car elles ne « rapportent » pas d’argent !
Contrairement à EELV, ils ne sont pas présents dans les conseils municipaux, généraux, régionaux et au parlement européen.
Contrairement à EELV, ils n’ont quasiment pas d’adhérents et ne font donc aucun travail de terrain.
En revanche, ils ont un point commun : ils s’affichent tous comme étant « ni de gauche ni de droite ». Mais si vous votez pour eux, vous affaiblirez la seule candidature écologiste crédible face au député sarkozyste sortant.
Dimanche 10 juin, ne vous trompez pas de bulletin !