Pourquoi je soutiens Ako.

Née à Dole et ayant grandi dans la cité ouvrière de Tavaux, j’éprouve un réel attachement pour ces quartiers où nous étions de nombreux joyeux enfants à jouer ensemble, à se construire à l’ombre d’une société de la chimie, dont le paternalisme éclairé permit à ma famille ouvrière de donner aux cinq enfants un cadre socio-économique pour poursuivre des études et s’émanciper. En 1989, je suis arrivée à Besançon, pour étudier la Géographie historique, puis j’ai intégrée un laboratoire de recherche CNRS – 15 ans à étudier l’histoire de l’aménagement des territoires grecs et romains, et 15 ans ensuite à travailler avec une équipe de recherche qui analyse les relations que la société humaine a établi depuis des millénaires avec l’environnement. Ce poste d’ingénieur de recherche m’a permis de partir en Syrie pour y explorer son histoire antique et l’aménagement du territoire de la région d’Alep (15 voyages sur 14 années).

Depuis 2010, élue au Conseil régional, je porte l’écologie politique au sein des commissions : 1 – Finances, 3 – Formation, Lycées, Enseignement supérieur – Recherche, 4 – Economie, Agriculture, Tourisme.

En outre, je suis directrice du Jardin botanique de l’Université de Franche-Comté et de la Ville de Besançon, Présidente du Conservatoire régional des Espaces Naturels de Franche-Comté et Vice- Présidente de la Société d’Horticulture de Franche-Comté et des Amis des Jardins botaniques.

Je suis aussi adhérente de la Ligue des Droits de l’Homme et de Terre de Liens.

Tous ces choix de vie illustrent mon désir de comprendre et d’agir pour un développement de la société humaine en adéquation avec l’environnement. Si le milieu offre des ressources immenses, où nos sociétés puisent l’énergie, l’alimentation, les matières premières.., mais aussi le sens du bien vivre ensemble, sa production n’est pas illimitée.

Il est urgent que nous développions l’intelligence territoriale nécessaire pour faire les choix qui assurent un avenir partagé équitablement.

Le système financier qui consiste à exploiter toutes les ressources, les unes après les autres jusqu’à épuisement, est l’outil d’une politique de la terre brûlée. Il fonctionne sur des calculs à courte durée, et garantit à une élite, un profit démesuré, qui dépasse l’entendement.

Ne pas se méprendre, l’écologie politique n’arrête pas son raisonnement à un environnement de bisounours, mais a comme objectif que chacun-chacune accède à ses besoins – ceux non pas créés par une société de consommation, mais ceux qui sont fondamentaux pour le « bien vivre ensemble ».

Or, actuellement nous sommes sur un système cannibale puisqu’il prône, éduque et forme à la compétitivité et où le vivre ensemble est caricaturé, méprisé.

Ce sont ces ambitions que nous partageons avec Ako Hamdaoui. Sa candidature que je soutiens pleinement trouve sa légitimité dans ses compétences, son engagement, son parcours. Tout en lui est en accord avec l’Ecologie politique.

Je tiens à dire et redire combien il est courageux de s’engager en politique quand la raison et la conjoncture demandent que nous allions vers le portage de grandes ruptures, des changements en profondeur. Ako est cet homme courageux et de confiance.

Anne VIGNOT