Le résultat des écologistes est décevant, mais l’objectif d’une quinzaine de députés élus reste accessible, si le PS fait preuve de discipline. Europe Ecologie-Les Verts restera la deuxième force de gauche.

Les dissidences au sein du PS nous pénalisent fortement. Nous subissons l’incurie de quelques potentats locaux, à l’instar du maire de Lyon, qui mettent l’ambition personnelle au-dessus de l’intérêt général.

Cependant, ce faible score est aussi de notre fait. Nous devons nous réinterroger sur notre stratégie nationale et notre positionnement politique. En effet, la dynamique des présidentielles joue sur les législatives. Globalement le rapport de force instauré pendant la présidentielle reflète le rapport de force dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale.

Certes, nous serons bien représentés, même au-delà du résultat de la présidentielle, mais très en deçà des 5,5 % obtenus au premier tour (équivalant à 29 députés si nous avions un système de proportionnelle).

Dans un contexte national défavorable, le résultat obtenu sur notre circonscription -3,56 %- n’est pas mauvais.

En effet, pour la première fois, j’ai porté la candidature d’Europe Ecologie Les Verts en mon nom. On connaissait mon handicap, un déficit de notoriété en dehors de Dole. Ainsi, nous avons réussi à améliorer notre score par rapport à la dernière législative sur les cantons où Antoinette et moi-même résidons : les 2 cantons de Dole et celui de Gendrey

De plus dans certains cantons on sait que traditionnellement notre score est très faible (Chemin, Chaussin).

Nous avons bien résisté à l’assaut mené contre l’écologie politique et je suis confiant quant à notre possibilité de convaincre à nouveau un large électorat, parce que notre combat est nécessaire et juste. L’écologie politique est LA voie face aux crises. Hélas les choix de court terme ont encore prévalu sur les solutions de long terme.

Nous avons dénoncé les positions du député sortant, Jean-Marie Sermier : contre le Parc national de zones humides, pour une agriculture productiviste, son vote de la loi en faveur des OGM,…

Pour l’heure, le combat écologiste ne recule pas, je vous invite à voter pour Sylvie Laroche.

A vous revoir aux prochaines échéances électorales.

Ako HAMDAOUI

Aussi sur le blog du candidat UMP, peut-on y lire des listes infinies de ses actions par thème « Au cours de mon mandat de député, je me suis investi dans…. ».
Les exemples données des actions du député, nous laissent pantois. Nous qui pensions qu’un député était élu pour proposer et voter des lois nationales ! Pour le député actuel, afin d’allonger la liste de ses actions à l’Assemblée Nationale, il a fait un mixte de ses actions en tant que maire, conseiller général, président de communauté de communes….

Nous vous donnons quelques morceaux choisis :
Thème transports : réfection et travaux de voirie dans les communes… (CG39)
Thème sports : forum des associations, rallye du val d’Orain, La « Louis Pasteur », Montée du Poupet, société de l’Arc de Dole … (associations)
Thème protection sociale : fête du Poiset, …
Thème sécurité : rond point des Epenottes, … (CG39)
Thème urbanisme : acquisitions foncières et immobilières pour réaliser des projets des communes, travaux dans divers logements publics, …
Thème environnement : salon innovia, aménagement de l’étang de la Muyre, financement projets d’assainissement dans des communes, …
Thème éducation : aménagement de l’école de Cramans, … (maire)
Thème économie : développement zone innovia avec implantation de l’entreprise Facom, implantation de racine à Dampierre, achat d’un séchoir, soutenir la zone artisanale de Brevans, soutenir le commerce rural à Ougney, …
Thème collectivités locales : Elaborer et signer tous les EDAT du département, soutenir le réaménagement de centre de village de Villers Farlay, des mairies de Montbarrey, Rahon, Montmirey le château, de la cc du pays de Salins, défendre des aménagements dans les églises, toitures des bâtiments communaux, …
Faire accepter par l’ANRU une revitalisation des Mesnils pasteur, …

Chacun pourra apprécier et notamment les maires des collectivités listées (qui sont pour beaucoup de gauche) et qui ne savent pas que pour la réfection de leur mairie ou l’aménagement de leur zone artisanale, ils ont eu un solide soutien du député UMP de la circonscription. Mais un soutien vers qui ? Le maire de la commune ???
Les associations ne seront pas en mal d’apprécier que lorsque le député UMP apparaît à leur manifestation, c’est également un soutien qu’il leur a fait.
Que de cadeaux ! Et les lois régissant la France pendant ce temps-là  ?…..

Les tracts thématiques

Alimentation	Emploi	Énergie	Nature	Santé

Puisque le slogan de France 3 est « Entre nous, on se dit tout », Antoinette GILLET  a fait part aux journaliste de son sentiment.

De : Antoinette GILLET

Cher Monsieur,
nous avons eu il y a quelques mois des échanges plutôt cordiaux sur facebook. Mais aujourd’hui je viens vous dire fermement mon désaccord républicain

On nous rebat les oreilles du « pouvoir médiatique »,
je crains en ce qui concerne l’écologie que ce ne soit un pouvoir de nuisance, dont hélas vous n’avez pas le monopole
Vous pratiquez en grand nombre une expression schizophrène :
conscients j’en suis sûre de l’impérieuse nécessité de sauver la planète, (pour faire court),
vous tournez en dérision ceux qui sans relâche depuis René Dumont se battent pour l’Eau, la Forêt, la sécurité alimentaire, la Biodiversité, les abeilles, le salut économique par une autre politique de l’Énergie………….

Auriez-vous refusé la présence sur votre antenne du candidat écologique de la 3ème circonscription du Jura, A.ko Hamdaoui,  si Fukushima s’était passé il y a deux mois ? Car on peut parier qu’en ce cas, notre score à l’élection présidentielle eût été spectaculairement plus important.

Le Grand De Gaulle disait « les Français sont des veaux ». Je croyais que le rôle d’un journaliste qui se respecte était de faire progresser le troupeau, pas de suivre la « Com » en  vendant la même soupe dans tous les média.

Qu’est-ce qu’un service public qui fait de la rétention, voire de la distorsion d’info. en éliminant d’entrée de jeu certaines expressions (moins « vendables » ? …affligeant).

Je vous dis encore une fois mon regret, ma réprobation, ma colère,
en toute cordialité.

Un permis d’exploration a été déposé par Celtic Energie pour forer dans le Haut Jura à la recherche de gaz ou huile de schiste.

Ce permis n’a pas été abrogé par l’Etat (comme certains situés en Aveyron ou en Ardèche en 2010-2011).

Dans le Haut-Jura, haut lieu touristique, des nuisances et des pollutions irrémédiables générées par les forages mettraient à néant l’attrait de ce territoire.

Il est donc urgent et primordiale d’abroger tous les permis en cours et d’interdire définitivement toutes recherches sur le territoire français, recherches qui, contrairement à ce que peuvent en dire les groupes industriels, ne peuvent se faire qu’avec une fracturation hydraulique.

Il reconnaît que le fait de demander à ses concitoyens de les représenter à l’Assemblée nationale l’engage à être un député éthiquement exemplaire tout au long de son mandat.

Pour lire la charte que j’ai signée, cliquez sur le logo :

Un groupe écologiste à l’Assemblée nationale : Un levier indispensable pour le vrai changement

A la faveur du passage – historique – à gauche du Sénat, nous avons constitué le premier groupe parlementaire écologiste en France. Nous avons été élu-e-s Sénatrices et Sénateurs en septembre 2011 pour représenter l’écologie politique au sein de la Haute assemblée. Notre groupe, paritaire, oeuvre à la recherche de l’intérêt général et à la protection du bien commun, aux antipodes des lobbies et des intérêts particuliers.

Nous plaidons pour que la délibération, la sobriété et l’éthique inspirent notre assemblée. Le rôle du politique est essentiel pour juguler les causes des crises sociale, économique, financière et environnementale qui frappent nos sociétés. C’est pourquoi nous nous sommes engagé-e-s à être des parlementaires responsables, assidus au Sénat, actifs sur nos territoires et au sein de la société civile.

A la veille des élections législatives, nous appelons de nos vœux une large victoire de la gauche et des écologistes, afin de pouvoir travailler main dans la main avec un groupe parlementaire écologiste à l’Assemblée Nationale.

Des pouvoirs élargis pour les député-e-s

Au-delà de la visibilité politique et de l’indépendance, la création d’un groupe est une étape essentielle pour inscrire l’écologie politique dans le paysage institutionnel et peser sur le travail parlementaire.

Le/la Président/e d’un groupe politique siège à la Conférence des Présidents : il/elle participe à l’élaboration de l’ordre du jour de l’assemblée. Il/Elle peut faire inscrire l’examen de propositions de loi (écrites par les parlementaires du groupe) en séance. Il/Elle peut proposer des débats de contrôle de l’action du Gouvernement (nous avons choisi en février comme premier thème la biodiversité, c’était la première fois qu’un tel débat était organisé face à la Ministre de l’Ecologie). Il/Elle peut obtenir la constitution de commissions d’enquête (nous enquêtons actuellement sur le coût de l’électricité en France).

Si chaque parlementaire peut s’exprimer sur les articles et amender, le fait d’appartenir à un groupe donne de droit du temps de parole – corrélé à notre effectif – pendant la discussion générale de chaque loi. Nous participons également de droit aux questions d’actualité (nous avons interpellé les Ministres sur la situation en Grèce, sur les licenciements abusifs…).

Des moyens supplémentaires pour défendre nos idées

Une large partie du travail du législateur s’effectue lors des réunions de commission (chaque parlementaire siège dans l’une des huit commissions : affaires étrangères, défense, affaires sociales, culture, économie, développement durable, lois, finances). Avec l’effectif d’un groupe, soit deux, trois, voire quatre députés par commission et des moyens pour embaucher des collaborateurs spécialisés sur chaque thématique, c’est d’autant plus d’expertise sur les sujets dont le Parlement est saisi. Ces moyens humains favorisent la nécessaire collaboration avec les eurodéputé-e-s et les sénatrices/teurs et permettent d’informer et d’assurer le dialogue avec les citoyens et la société civile.

Ainsi, l’écologie politique pourra manifester pleinement sa nouvelle approche – dans toute sa complexité et sa profondeur – des dossiers soumis au Parlement.

Les Sénatrices et Sénateurs du Groupe écologiste

Leila Aïchi, Aline Archimbaud, Esther Benbassa, Marie-Christine Blandin, Corinne Bouchoux, Ronan Dantec, Jean Desessard, André Gattolin, Joël Labbé, Jean-Vincent Placé