Comme nous informe le Député Sermier dans sa lettre, il a voté , et des deux mains, en 2009 la loi Bachelot.
Celle qui contribue au démantèlement des hôpitaux publics au profit du privé. Celle qui les vide de ses services et de son personnel et épuise le personnel restreint qui demeure.
Cette même loi Hôpital , patients, santé et territoires par qui le malheur est arrivé – les coupes budgétaires dans le secteur de la santé -et qui, comme l’indique M. Sermier rend l’hôpital tributaire des rentrées d’argent de la tarification à l’acte : « du rendement et de la rentabilité : comme les entreprises ! ».
Est-ce cela un service public accessible à tous les citoyens ?
Comment M. Sermier peut-il évoquer une possible qualité de services, quand le personnel a été comprimé (et continue à l’être), que l’écoute, la prévention, l’accueil, sont placés comme tâches accessoires, car non comptabilisées financièrement et donc non rentables.
Nous sommes conscients des contraintes budgétaires actuelles de la France, mais mettons en cause les choix qui ont été faits par le gouvernement Sarkozy et les députés qui l’ont accompagné.
Qui a demandé des coupes dans le budget de la santé ?
Qui, a voté la privatisation du système de Sécurité Sociale, les dépassements d’honoraires et les fermetures de lits qui entraînent l’engorgement des urgences ? Le non remboursement de plus en plus de médicaments au détriment de la santé des plus précaires ?
Qui a approuvé de renflouer les banques responsables de la crise au détriment de la santé et l’éducation ?
Nous dénonçons ici les responsabilités du député en place.
Il est de notre devoir de sauver l’un des meilleurs systèmes de santé au monde fragilisé actuellement en abrogeant les lois qui privatisent les hôpitaux et la sécurité Sociale, et en donnant les moyens pour une vraie qualité de soin, de qualité de travail du système de santé. C’est vital, et je m’y engage !!