Ce samedi 12 mai, était lancée la campagne du candidat Europe Ecologie Les Verts, Akim KHOUNCHEF, avec sa remplaçante, Aminata ANDRE, sur la première circonscription du Morbihan.
Ce lancement officiel avait lieu dans le quartier populaire de Ménimur, où habite le candidat EELV et qui a fait l’objet d’une opération de rénovation énergétique sur les bâtiments.
Akim KHOUNCHEF a reçu le soutien de Joël LABBE , sénateur du Morbihan. Tous trois juchés sur une remorque attelée à un tracteur, ont développé les thèmes de campagnes prioritaires.
Santé : prévenir d’abord
Cancer, diabète, maladies cardio-vasculaires… L’explosion du nombre de maladies chroniques est liée aux diverses dégradations de notre environnement et de nos conditions de vie. C’est la quatrième crise écologique, avec celle du climat, de l’énergie et de la biodiversité
Une agriculture paysanne pour une bonne alimentation
En un demi-siècle, les lobbies de l’agro-alimentaire ont rendu notre nourriture trop grasse, trop salée, trop sucrée. Les enfants, matraqués par la publicité, prennent de plus en plus tôt des habitudes de “mal-bouffe”.
De leur côté, des agricultrices et des agriculteurs deviennent malades des pesticides, et celles et ceux qui veulent se lancer dans l’agroécologie peinent à trouver des terres.
Une alimentation saine passe par le développement de l’agriculture biologique locale et des circuits courts. L’objectif doit être de permettre, dans un premier temps, une alimentation 100 % bio dans les cantines de nos enfants, pour les crèches et les maternelles d’ici la fin du quinquennat.
Créer des emplois de proximité et de qualité
A Ménimur, la rénovation énergétique a permis de développer des emplois pour les jeunes du quartier. Nous voulons des emplois de proximité dans une économie « verte » au service de tous.
L’avenir, c’est la transition écologique. Des énergies renouvelables, des bâtiments performants sur le plan thermique, des véhicules et des équipements basse consommation, une agriculture paysanne et une pêche durable.
L’avenir, c’est aussi le vivre mieux : crèches, aide aux personnes dépendantes, lutte contre le mal-logement qui touche d’abord les familles monoparentales. Les forces vives de cette transition, créatrice d’un million d’emplois à l’horizon 2020, sont les petites et moyennes entreprises, innovantes et ancrées dans leur territoire. Ce sont les acteurs de l’économie sociale et solidaire. C’est la relocalisation de l’économie.
Education, Donner un avenir à la jeunesse
Pour les écologistes, l’éducation doit être au centre de la vie sociale ; elle concerne l’école comme les familles, et plus largement la société toute entière. Les études doivent être accessibles à tous y compris aux plus modestes et aux classes moyennes.
Face à la situation d’urgence sociale dans laquelle les jeunes se trouvent (chômage massif, précarité croissante, difficulté à trouver un logement et à accéder aux soins ou à la culture), beaucoup de jeunes doutent de leur avenir mais aspirent à l’autonomie pour prendre leur vie en main.
Vivre ensemble
Valoriser les mixités, dans la défense des identités régionales et la tolérance
Redonner une pleine citoyenneté à tous ceux qui se sentent exclus dans leur propre pays du fait de leur origine, de leur genre, de leur sexe, de leur âge, de leur handicap, de leur domicile est la condition du vivre ensemble. La lutte contre les discriminations et le combat pour la justice sociale sont liés. À l’inverse, la France a besoin d’un Pacte pour l’égalité, pour promouvoir l’égalité réelle.
Une nouvelle organisation de la France sur un modèle fédéral différencié, avec une régionalisation renforcée : octroi à la Région de compétences normatives et d’une large autonomie fiscale, la péréquation financière étant assurée par l’État sous le contrôle d’un Sénat rénové. Les langues régionales seront officiellement reconnues.