Les réalisations et les projets de méthanisation commencent à se développer en Aquitaine.  La transformation d’effluents agricoles en biogaz (transformable en électricité), chaleur et engrais organique réduisent la dépendance aux énergies fossiles.Cependant, toutes les entreprises de méthanisation n’ont pas le même effet positif, quant à l’autonomie des agriculteurs.  Les projets locaux la favorisent davantage que les projets industriels.

EELV Landes pense que l’agriculteur doit garder la maîtrise de la valorisation de ses effluents.  Les projets locaux, basés sur plusieurs petites unités, sont inclus dans des circuits courts, ce qui diminue les gaz à effet de serre. Dans ce type d’organisation, les agriculteurs fournissent la matière première et les produits de la méthanisation reviennent sur les exploitations.Ainsi les agriculteurs récupèrent de la chaleur et de la matière organique, peuvent mieux gérer l’épandage et faire des économies d’engrais minéral. De plus, ils peuvent aussi percevoir une rémunération par la vente d’électricité  et, éventuellement, la liaison de proximité avec des consommateurs de chaleur.

On peut supposer qu’un projet industriel se souciera moins de la répartition géographique des effluents à l’issue du traitement (problème de coût du transport)   et qu’apparaîtront des zones excédentaires et des zones appauvries en matière organique.
D’après Claude Bourguignon les taux moyens de matière organique dans le sol,  en France, sont passés de 4% à 1,3% en 50 ans.

Le développement de la production et de l’utilisation de biogaz dépend du secteur agricole.  Les projets de proximité, que les agriculteurs gèrent eux-mêmes, doivent être soutenus par les collectivités et les citoyens. EELV40 soutient toutes adaptations écologiques, permettant aux agriculteurs de se diversifier, tout en gardant la maîtrise de leur  production et de leur avenir.

Écologiquement,

pour le comité EELV40,

Gérard Claverie (Secrétaire départemental)

Alain Godot (Porte-parole)

Laurence Motoman (Porte-parole)