Europe Écologie Les Verts soutient l’opération « Vague blanche pour une Syrie libre »

17 avril 2012

Pascal Syrie

A ce jour la répression en Syrie, d’après les décomptes de l’ONU, a engendré près de 10 000 morts, des dizaines de milliers de déplacés en Syrie et plus de 200 000 réfugiés à l’étranger. Il ne s’agit pas d’un désastre humanitaire mais bel et bien d’un crime contre l’humanité pour lequel la responsabilité du régime de Bachar El Assad est écrasante.

Ce 17 avril 2012 est commémoré le 66e anniversaire de l’indépendance syrienne. C’est la date qui a été choisie pour lancer l’opération « Vague blanche pour une Syrie libre » avec le soutien de la Fédération Internationale des droits de l’homme, de la Ligue des Droits de l’homme, de l’Ordre des avocats de Paris, de nombreuses collectivités territoriales, de la plupart des syndicats et de l’ensemble des associations de solidarité avec le peuple syrien.

Il s’agit pour chaque personne voulant s’impliquer de porter sur soi, ou de brandir à sa fenêtre, devant sa mairie ou sur son lieu de travail, un tissu blanc portant le mot « Stop » (à la barbarie en Syrie) et en fasse une image. Chaque témoignage doit venir grossir une vague de protestation planétaire.

Le lancement national de cette opération sera effectué depuis l’esplanade des Droits de l’Homme au Trocadéro à Paris ce mardi 17 avril à partir de 19h.

Europe Écologie les Verts et sa candidate à l’élection présidentielle, Eva Joly, soutiennent pleinement cette opération et appellent l’ensemble de la communauté internationale à accentuer la pression et à tout mettre en oeuvre pour que le régime de Bachar El Assad soit défait et que cessent enfin ces massacres insoutenables.

EELV sera représenté sur l’esplanade du Trocadéro par son porte-parole, Pascal DURAND, et appelle toutes les citoyennes et citoyens à participer à l’opération Vague Blanche.

Pascal DURAND,
Porte-parole

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Syrie : stopper les massacres et sortir de l’impasse

7 février 2012

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Réuni samedi 4 février, le Conseil de sécurité de l’ONU n’est pas parvenu à voter une résolution condamnant la répression sanglante en Syrie, en raison de l’utilisation par la Russie et la Chine de leur droit de veto en tant que membres permanents. Pourtant sur les 15 membres que compte le Conseil de sécurité, 13 membres ont voté en faveur du projet de résolution soutenant un plan de la Ligue des Etats arabes qui appelait le Président syrien Bachar Al-Assad à céder le pouvoir.

C’est la deuxième résolution sur la Syrie bloquée par la Chine et la Russie au Conseil de sécurité. Le 4 octobre 2011, les deux pays avaient déjà mis leur veto à une résolution condamnant la répression et les violations des droits de l’homme par le régime d’Al-Assad. Par leur véto, la Chine et la Russie se rendent complices de la poursuite du bain de sang en Syrie.

Sur le terrain, la situation s’aggrave d’heure en heure. Samedi, pendant les débats houleux aux Nations Unies, des bombardements perpétrés par les forces de sécurité syrienne à Homs auraient fait plus de 230 morts. On dépasserait les 6000 morts dans le pays depuis le début des soulèvements, et malgré toutes les condamnations internationales, les autorités syriennes continuent notamment de bombarder Homs, tuant des dizaines de civils.

Pour Europe cologie Les Verts, l’hystérie sanguinaire du régime dictatorial de Bachar Al-Assad doit absolument cesser et la communauté internationale doit trouver le plus rapidement possible une solution pour sortir de l’impasse du double véto sino-russe. Elle doit considérer que le pouvoir syrien est désormais totalement illégitime et ne plus avoir comme interlocuteur que l’opposition regroupée autour du CNS (Conseil national syrien).

EELV demande aux diplomaties françaises et européennes d’accentuer leurs pressions sur leurs homologues russes et chinois – en menaçant le cas échéant de suspendre les accords commerciaux – si ceux-ci continuent de protéger le régime de Bachar Al-Assad. Il convient également de reprendre le dialogue avec la Turquie pour créer une zone tampon et des corridors humanitaires afin de tenter de sauver un maximum de civils syriens et d’élargir le champ des sanctions prises à l’égard du régime syrien.

EELV rappelle qu’elle porte seule au sein de la classe politique française, la nécessité d’une réforme en profondeur du droit de véto à l’ONU. On le voit bien avec l’impasse actuelle en Syrie, cette réforme en profondeur du fonctionnement des instances des Nations Unies est plus que jamais nécessaire pour sortir de l’impuissance à empêcher de tels crimes contre l’humanité, pour que le « plus jamais ça » devienne enfin une réalité.

Pascal DURAND, porte-parole

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