Se nourrir… à quel prix ?

 Petit résumé de la soirée…
Rui Olivera Santos, d’EELV, avait en charge de planter le décor en présentant son constat sur l’agriculture.
David Pomies prenait alors le micro pour présenter, interroger les intervenants et faire vivre le débat.
Nicolas Petit, de « La Ferme en Coton » et également président d’Arbre et Paysage 32, devait être le premier et nous décrire toutes les difficultés qu’il avait pu rencontrer pour s’installer en « bio » sur cette ferme aux portes d’Auch. Une ferme qu’il venait d’acquérir après la cessation d’activité d’un élevage de poulets… donc pas rentable pour les autorités qui régissent le monde agricole !  Pour ceux qui connaissent « La Ferme en Coton » aujourd’hui il n’y a pas besoin d’autres explications, on ne peut qu’inviter les autres à aller voir sur place : des animaux dans des espaces adaptés, une ferme pédagogique qui est tout sauf un « musée », une famille qui vit de son travail et s’investit dans de nombreuses associations, plusieurs salariés à l’année, etc. Le tout en lieu et place de bâtiments d’élevage désaffectés.
Selon Nicolas, c’est donc possible ! On peut vivre de son travail en bio, en vente directe, créer de l’activité et des emplois directs sur la ferme ou indirects (CUMA de Seissan). 
Ensuite, Jean-Claude Chatillon de la Confédération Paysanne, Jean-Jacques Garbay et Jean-Claude Labidalle du GABB32, devaient décrire devant l’assistance toutes les facettes de la condition paysanne en 2011 ainsi que celle de l’agriculture biologique dans le département du Gers.
Suivaient de nombreuses questions de la salle, notamment sur la difficulté de l’acquisition de terres et de l’installation en bio, des relations avec la SAFER également. Sabine Bonnot, présidente du GABB32 devait développer plus largement les techniques et les avantages de l’agriculture bio respectant les sols et l’environnement.
Il se faisait déjà tard lorsque Rui Olivera Santos proposa une conclusion à cette soirée à l’aide des diapositives suivantes :

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