Projection-débat : Pesticide mon amour
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© www.centpourcentnaturel.fr

Dans le cadre des Jeudis de l’Ecologie, au cours de la 7ème édition de la semaine pour les alternatives aux pesticides, le groupe local Val d’Ariège Pyrénées vous invite à la projection du film documentaire « Pesticide mon amour », le jeudi 29 Mars 2012, à 20H, dans la salle Jean Miquel, au début de la rue Jacquard (près du pôle emploi), à LAVELANET.
Après la condamnation de Monsanto pour l’intoxication de Paul François à l’herbicide Lasso, la demande du Conseil d’Etat de réexaminer l’autorisation de l’herbicide Round-Up Express, et, quelques jours après le Salon de l’Agriculture où les victimes des pesticides ont pour la première fois osé mener une action d’interpellation, la santé est un axe fort de cette édition. La France reste le premier pays européen consommateur de pesticides, avec une consommation en hausse de 2,6 % de 2008 à 2011, malgré les décisions du Grenelle (Ecophyto 2018) de réduire les pesticides de 50% d’ici 2018.
Il est grand temps que la France développe vraiment les alternatives aux pesticides, pour préserver l’environnement et la santé de tous.

  • C’est le tout début du printemps, la période où les « traitements » sont les plus importants.
  • La France est la première utilisatrice de pesticides en Europe !!! Et la troisième mondiale derrière les USA et le Japon.
  • En 2010, 61 900 tonnes de pesticides épandues = 1/3 de la consommation européenne de produits phytosanitaires.
  • 88% de l’utilisation des pesticides concerne l’agriculture. Les 12% restant concernent les collectivités locales et les jardiniers amateurs.
  • Ils sont présents partout, dans l’air, les sols, les aliments, l’eau (glaciers, rivières, nappes souterraines), la pluie, le brouillard et le lait maternel.
  • 96% des eaux superficielles contiennent des résidus de pesticides.
  • 61% des eaux souterraines sont contaminées par les pesticides.
  • On retrouve 148 pesticides dans les eaux souterraines dont le lindane et l’atrazine.
  • Nombre de sources potables en bretagne : ZERO !
  • 52% des fruits et légumes contiennent des résidus de pesticides.
  • On compte 100 000 substances chimiques commercialisées en Europe et 5% seulement ont été évalués.
  • Dans le sang du cordon ombilical de nouveaux-nés, prélevé à la naissance, les chercheurs ont trouvé 270 molécules chimiques dont près de 200 toxiques et 187 cancérigènes.

 

 

© www.pesticides-non-merci.com

Pesticides =
produits phytosanitaires =
bactéricides,
fongicides,
germicides,
herbicides,
insecticides,
larvicides,
microbicides,
et vermicides
= HOMICIDES !!!

 

IL EST URGENT DE SE TOURNER VERS LES ALTERNATIVES !

ELLES EXISTENT !! PARLONS EN …

… après la projection du film documentaire d’Erik Fretel, qui présente un état des lieux de l’utilisation et des ravages des produits toxiques répandus tout autour de nous, là, à côté … voir la bande annonce
« La ville de Lavelanet est engagée dans la nécessaire réduction des pesticides : elle n’en utilise pratiquement plus. Les mentalités évoluent, il faut que chacun participe et s’occupe de son brin d’herbe » dit Laurent Carrere, adjoint au maire de Lavelanet à l’environnement et aux énergies renouvelables.
Seront également présents Françoise Matricon à l’origine de la campagne « zéro phyto » à Pamiers et Emmanuel Chemineau conseiller et formateur en agro écologie (Ariège Agro-Ecologie).
Les agriculteurs ne sont pas les seuls consommateurs de produits phytosanitaires. En France, 12% des traitements vendus sont utilisés sur nos routes, potagers, chemins de fer, parcs, rues, jardins … Pour produire plus, pour tuer la vermine et pour faire propre … au détriment de la biodiversité et de notre santé. Est-ce bien raisonnable ?
Il est important, en 2012, d’adresser un message fort aux candidats aux élections, présidentielles et législatives, alors que les victimes des pesticides commencent à se faire entendre et que, depuis quelques années, les inquiétudes sur les impacts sanitaires des pesticides émergent, confortées par de nombreuses études scientifiques sur le sujet. (voir http://www.victimes-pesticides.fr ou http://www.phyto-victimes.fr)
En plus des phénomènes d’intoxications aiguës, les effets de faibles quantités de pesticides, en mélange, pendant des périodes longues montrent qu’il s’agit d’un véritable problème de santé publique : cancers, malformations congénitales, problèmes d’infertilité, problèmes neurologiques, affaiblissement du système immunitaire …
L’alternative principale est l’agriculture biologique , un système de production agricole basé sur le respect du vivant et des cycles naturels. Les agriculteurs biologiques s’interdisent (et excluent réglementairement) l’usage d’engrais, de pesticides de synthèse et d’OGM. L’agriculture Bio mise entre autre sur la rotation des cultures, l’engrais vert, le compostage, la lutte biologique, l’utilisation de produits naturels comme le purin d’ortie et le sarclage mécanique pour maintenir la productivité des sols et le contrôle des maladies et des parasites. Ces obligations sont vérifiées par des analyses de sols et de produits réalisées par des laboratoires indépendants, aux frais des exploitants.
Ces deux dernières années 15 agriculteurs par jour ont décidé de passer au bio, mais cela ne suffit pas. C’est pourquoi, la FNAB et ses partenaires ont lancé l’opération « Osons la bio ! », 20 propositions pour 20% de bio en 20202. Il est demandé au futur Président de la République la mise en place d’un nouveau plan de développement de la bio ambitieux, co-construit dans un cadre interministériel et participatif avec les acteurs de la filière et les mouvements associatifs et citoyens.

Nous sommes tous concernés : professionnels, particuliers et collectivités !

Donnons tous de la voix pour demander un printemps sans pesticides !!

Pour plus d’informations …

Générations Futures a fait analyser les repas d’une journée type d’un enfant d’une dizaine d’année au regard de la présence de résidus chimiques. Résultat : 128 résidus ingérés rien qu’en un jour issus de 81 molécules différentes dont 47 suspectées d’être cancérigènes ou pouvant perturber le système endocrinien. 36 pesticides différents ont été retrouvés. (28/11/10)

Le tribunal de grande instance de Lyon a condamné le géant de l’agrochimie Monsanto « à indemniser entièrement Paul François de son préjudice » (intoxication en 2004 par l’herbicide Lasso). C’est une première en France et dans le monde (Monsanto a fait appel). (13/02/12)

Près de trois personnes interrogées sur quatre (73%) expriment leur inquiétude face à la présence éventuelle de traces de pesticides dans les produits alimentaires. (22/02/12)

Pour la toute première fois en France, des professionnels utilisateurs de pesticides directement victimes de ces produits, manifestent au salon de l’agriculture, avec une action symbolique sur le stand du lobby de l’agrochimie (UIPP). (27/02/12)

Générations Futures dénonce une instruction du Ministère de la Santé passée inaperçue jusque là, visant à rendre plus commode la distribution d’eau polluée par des quantités de pesticides bien plus importantes qu’avant 2010. (29/02/12)

Le Conseil d’Etat ordonne le réexamen du Roundup Express de Monsanto, en raison de la présence d’acide pélargonique, substance active non prise en compte dans l’évaluation. Il enjoint au Ministre de réexaminer dans un délai de six mois la demande d’abrogation de l’AMM du Round Up® Express, vendu aux jardiniers amateurs. (06/03/12)

Semaine pour les alternatives aux pesticides

Action Citoyenne pour une Alternative aux Pesticides

Dossier pesticides de l’association Générations Futures

L’association blege Adalia propose des solutions alternatives sans pestidice à la plupart des problèmes rencontrés au jardin ainsi que des conseils et des moyens biologiques de lutte qui ont fait leur preuve

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