Les élections municipales ont marqué un nouveau recul de la participation. Cela doit interpeller les démocrates et les responsables politiques.

Quels sont les autres enseignements de ce scrutin ?

L’écroulement du PS une sanction que le gouvernement doit changer de cap. Les gains de la droite et du centre à la faveur de ces élections intermédiaires préfigurent d’autres changements plus lourds au cours des prochaines échéances Européennes, sénatoriales et régionales. La poussée du Front national est manifeste. Les électeurs ont exprimé leurs incertitudes sur l’avenir, leurs incompréhensions des choix politiques et surtout leurs mécontentements.

Tous les observateurs ont souligné les bons résultats obtenus par Europe Ecologie Les Verts. Les listes autonomes recueillent près de 12 %, une progression de 20 % par rapport à 2008. Les listes d’alliance ont permis aux écologistes d’avoir plus d’élus qu’en 2008.

En Ariège, les résultats confirment ces résultats avec des élu-e-s écologistes au premier tour dans la majorité à Foix, Lavelanet, ou dans l’opposition à Saverdun, Tarascon. Malgré de bons scores à St-Girons et à Pamiers, il n’y aura qu’un seul élu.

 « L’écologie touche au plus près les gens. Quand elle parle de transports, de projets d’infrastructures, des plans d’urbanisme et de destruction des terres, d’alimentation dans les cantines, etc., les gens voient qu’[elle] apporte des réponses […] du quotidien », analyse David Cormand, responsable national des élections à EELV.

Dans ce temps de crise profonde, les attentes sont fortes. Les élu-e-s écologistes en Ariège travailleront à mettre en œuvre les réponses qui sont la transition énergétique pour créer des emplois au niveau local, à agir sur le pouvoir d’achat, à lancer dans des plans d’investissements, à soutenir une véritable réforme institutionnelle pour une décentralisation réussie.

Jacques Arthyuis, porte parole EELV Ariège