Grèce, migrant-e-s et CoP 21, les trois faces d’un même défi : choisir l’humain d’abord
Les trois crises de la Grèce, des migrant-e-s et du réchauffement climatique dominent très largement l’actualité. Aussi diverses semblent-elles, elles trouvent pourtant leurs origines dans le même creuset : notre siècle a décrété comme paradigme le règne de l’argent.
A la Grèce et aux grec-que-s, on demande d’accepter de survivre dans leur pays, tout en leur supprimant les moyens d’y vivre dignement car leur dette est, dit-on, inconséquente.
Aux migrant-e-s, dont on comprend la nécessité de s’expatrier, on demande d’aller partout, mais surtout pas chez nous, dans la richissime et démocratique Europe, car cela coûterait trop cher de les accueillir.
A l’humanité, la CoP 21 de décembre à Paris demandera, sans doute et malheureusement, de ne rien choisir pour préserver la planète Terre, tout en s’affligeant des conséquences mais en continuant d’en adorer les causes (Bossuet), car le financement de ces mesures n’est pas approprié à la croissance tant attendue.
Ainsi chacune de ces crises rencontre le même écueil : il y a de l’argent partout mais pas où l’humain en aurait besoin, bien que chaque jour le constat soit fait: les pauvres le sont toujours plus et les riches aussi.
Alors notre choix de société et de civilisation devient simple. Si l’humain n’est pas reconnu comme paradigme devant l’argent, rien ne se fera de viable, de vivable et et de durable.
Car « la Finance » n’est déjà plus notre ennemi, elle est devenue par son usage immodérée et sa puissance incontrôlée une menace pour l’humanité.
Dès lors, la taxation de la finance est non seulement un devoir moral, mais une nécessité absolue. C’est l’une des clés permettant de relever avec succès les défis que rencontrent aujourd’hui la Grèce, les migrants, la planète ou encore au plan mondial, l’alimentation, le logement, l’accès aux ressources vitales et la Paix.
Pour les écologistes, l’heure est venue d’adopter une Taxation sur les Transactions Financières (TTF) courageuse et ambitieuse. Cette TTF devra être employée au service de l’aide publique au développement, de l’urgence climatique et de besoins essentiels des humains.
En Ariège EELV appelle donc les élu-e-s et l’ensemble des citoyen-ne-s à cette prise de conscience, comme à soutenir, chacun-e à son niveau, la mise en place de la T.T.F.
Au plan national, EELV lance une opération sur les réseaux sociaux, à laquelle tout citoyen est convié, à interpeller le Président de la République pour réclamer, enfin, la taxation de la finance.
le 19 juin 2015, Europe Ecologie Les Verts Ariège