1er mai 2014 à Lavelanet : travail, Europe et TAFTA
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1er mai 2014 : année du 100ème anniversaire de la  mort de Jaurès, apôtre de la paix, que nous aurons à fêter le 31 juillet prochain.

En ce jour de fête du travail je voudrais évoquer le partage du travail qui se trouve au cœur de la question de l’emploi et le traité d’actualité TAFTA OU TTIP qui préfigure l’Europe des marchés que l’on veut nous imposer.

Partager le travail, c’est une nécessité et une urgence.

Il est illusoire aujourd’hui d’imaginer qu’un chiffre de croissance de quelques décimales va changer le cours du chômage et de l’emploi. Face aux près de 6 millions de demandeurs d’emplois, le seul moyen est le partage. Partage pour celles et ceux qui travaillent trop, pressurisés par les chiffres et les cadences, les horaires trop lourds et au bénéfice de celles et ceux qui ne travaillent pas assez ou pas du tout.

Un partage de ce temps tout au long de la vie grâce à un accès renforcé et un droit pour tous et toutes à la formation professionnelle.

Un partage rendu également possible grâce à la mise en place d’un revenu universel sans condition et qui puisse permettre d’alterner entre périodes de travail et de non travail.

Que les périodes de travail et de formation se succèdent et s’articulent cela permet aussi de mieux adapter nos entreprises aux changements. Avoir des personnes mieux formées : voilà un vrai pacte de compétitivité !

Il faut soutenir de nouveaux emplois pour de nouvelles politiques d’avenir préservant notre planète : Énergies renouvelables, agriculture bio, rénovation des bâtiments, nouveaux modes de transports, services, industries propres, économie sociale et solidaire, loisirs…

Partager le travail pour en avoir tous et toutes anticiper les changements pour créer de nouveaux emplois voilà esquissée une autre politique pour l’emploi !

Le TAFTA, traité de libre échange transatlantique qui vise à constituer la plus vaste zone commerciale de la planète est aujourd’hui négocié dans le secret par la commission européenne.

C’est un danger pour la démocratie.

Une menace pour la transition écologique : OGM, industrialisation de l’agriculture, américanisation de l’alimentation

Une menace face à des multinationales autorisées à attaquer les états s’ils s’opposent à leur liberté de faire des bénéfices.

Une menace enfin sur les libertés numériques avec nos données personnelles  encore moins protégées au profit de fins commerciales.

Europe écologie s’oppose à ce projet contraire à l’ambition que nous portons pour une Europe de l’emploi plus écologique, sociale, solidaire et démocratique.

Une Europe qui nous protège.

Laurent CARRERE

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