Christophe Najdovski apporte son soutien aux associations et dénonce l’immobilisme irresponsable des pouvoirs publics. Le silence assourdissant qui pèse sur ce sujet à Paris est pour lui inacceptable. On a d’un coté une candidate qui est à l’origine du problème, de l’autre une candidate qui ne dit pas un mot et préfère participer à un défilé en moto. Face à l’inaction de la mairie de Paris et de la préfecture, il tire la sonnette d’alarme et demande que des mesures d’urgence soient immédiatement prises pour protéger la santé des habitants.

« Si on ne fait rien, on se retrouve dans une situation qui s’apparente à de la mise en danger de la vie d’autrui. Ce n’est pas le beau temps qui crée la pollution, déclare le candidat, mais les choix industriels désastreux qui ont été faits ces dernières décennies, et notamment le choix du diesel. On a incité les français a acheter des voitures qui les empoisonnent et maintenant on ne leur propose aucune solution. C’est une double faute.»

Le candidat écologiste propose d’agir immédiatement en mettant en place la gratuité des transports en commun, la circulation alternée et le contournement de l’agglomération urbaine par les poids lourds. Il propose dans le même temps des mesures de fond avec la mise en place à Paris puis à l’échelle de la métropole d’une zone écologique pour la qualité de l’air. Sur le modèle de ce qui a été fait à Berlin, il s’agit d’engager la sortie progressive du diesel et d’interdire la circulation des véhicules les plus polluants, tout en développant les transports en commun pour offre une alternative aux automobilistes.