Orientations budgétaires: La transition écologique parisienne retardée par les grands projets inutiles

Travaux-Halles2011-par-Celette

Lors du débat sur les orientations budgétaires, les écologistes ont salué l’état sain des finances publiques parisiennes, marquées à la fois par une maîtrise des dépenses et par un effort soutenu dans les dépenses sociales et de solidarité.

Néanmoins, Sylvain Garel, coprésident du groupe EELVA, a déploré la persistance de  grands projets inutiles à Paris : après le nouveau Jean Bouin et la canopée des Halles, les finances parisiennes sont aujourd’hui grevées par le projet de Salle philharmonique, dont les coûts de construction et de fonctionnement s’annoncent pharaoniques.

Conséquence de ces investissements mal ciblés : l’engagement de notre Ville dans la transition écologique a pris du retard. Transports collectifs, investissements pour l’isolation thermique, changement de motorisation des véhicules municipaux et des taxis, effort pour soutenir l’achat de deux roues électriques, bornes de recharges pour les véhicules électriques à un prix modéré … les efforts ont été inégaux et souvent insuffisants.

L’investissement dans le financement de la résilience de la métropole face au dérèglement climatique par la lutte contre les îlots de chaleurs, la préservation de la biodiversité, le soutien à une agriculture paysanne et bio de proximité, doit être renforcé.

Lors du vote du budget en décembre, les écologistes porteront aussi une attention particulière aux structures et équipements de taille plus modeste, que ce soit dans le domaine culturel ou social. Elles apportent des services immenses à notre Ville et sont confrontés à des difficultés que nous nous devons d’alléger en ces temps de crise sociale et écologique.

Communiqué de presse du groupe EELVA du 12 novembre 2013

Photo licence creative commons Celette

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