Sur proposition des élu-es écologistes, le Conseil de Paris a voté à l’unanimité la volonté de fixer un seuil maximal d’exposition aux ondes électromagnétiques inférieur au seuil de la charte actuelle et de tendre vers le seuil de précaution de 0.6 V/m. Une meilleure information des Parisiennes et des Parisiens devra être mise en place, aussi bien sur l’exposition aux ondes que sur les conséquences possibles de cette exposition.

“Ce vœu s’inscrit dans le cadre du comité de pilotage pour le renouvellement de la charte actuelle de téléphonie mobile qui expire dans un peu plus d’un mois”, rappelle David Belliard, co-président du groupe écologiste de Paris. “Son adoption dans 10 arrondissements parisiens et l’unanimité du Conseil de Paris doit permettre à la Ville de peser dans les négociations avec les opérateurs.”

Depuis 2011, l’Organisation Mondiale de la Santé classe les ondes électromagnétiques comme des cancérigènes possibles. “Paris doit être exemplaire dans la lutte contre la pollution électromagnétique”, rappelle Anne Souyris, co-présidente des élu-es écologistes de Paris. “L’application du  principe de précaution est un combat que nous menons depuis longtemps. C’est d’ailleurs pour cela que nous avions demandé la création d’un organisme indépendant de surveillance des ondes – OndesParis”.

“Bien que le vote de ce vœu soit très positif, il ne peut pas présager de notre vote sur la future charte”, prévient Pascal Julien. “Tout dépendra des négociations entre la Ville et le lobby de la téléphonie mobile et du contenu de cette nouvelle charte !”

Anne Souyris et David Belliard, co-président-es du groupe écologiste de Paris
Pascal Julien, Conseiller de Paris, élu du 18ème