Exilé-e-s de la Chapelle : les écologistes demandent à Anne Hidalgo l’ouverture d’un lieu d’accueil

6 jours après l’évacuation du campement de la Chapelle, la Préfecture de Police a à nouveau évacué les exilé-e-s rassemblé-e-s rue Pajol. Galla Bridier et Pascal Julien, Conseillers de Paris écologistes du 18e arrondissement, étaient sur place. « La Préfecture de Police a choisi la voie de la violence face à des personnes faibles, sous-alimentées.

Une telle succession de démonstrations de force est scandaleuse et absurde. Les évacuations ne résolvent rien », s’indigne Galla Bridier. « La promesse de la mairie de Paris était d’apporter une solution d’hébergement et d’accompagnement pour chacun-e. Toutes les garanties doivent être apportées pour qu’aucune expulsion n’ait lieu suite à cette évacuation », ajoute Pascal Julien.

Les élu-e-s du Groupe écologiste de Paris (GEP) avaient déjà alerté le Préfet et la Maire de Paris à ce sujet lors du dernier Conseil de Paris et lors de l’évacuation du campement du boulevard la Chapelle. « Nous demandons solennellement à Anne Hidalgo l’ouverture d’un lieu d’accueil par la Mairie de Paris dès ce soir », déclare David Belliard, coprésident du GEP.

« Seule la mise en place d’un lieu pérenne d’accueil et de prise en charge collective permettra d’accompagner efficacement et dignement les exilé-e-s à Paris, qu’ils soient en transit ou demandeurs d’asile. On ne peut pas continuer à faire comme si ces réfugiés, issus de pays où la plupart sont en grand danger, avaient le choix. Ce ne sont pas des manifestants dispersés pour qu’ils rentrent chez eux », ajoute Anne Souyris, coprésidente du GEP.

 

Communiqué du groupe écologiste de Paris (GEP) du 8 juin 2015

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