Le seuil d’alerte maximum à la pollution aux particules est déclenché en Ile-de-France pour la deuxième journée consécutive. Christophe Najdovski déplore l’immobilisme de la Mairie de Paris et du Préfet de Police et demande à Manuel Valls de prendre ses responsabilités.

Pour la deuxième journée consécutive en Ile-de-France, le niveau d’alerte maximum est déclenché, AirParif ayant encore observé une concentration de particules fines (PM10) supérieure à 80 microgrammes de particules par m³ d’air. Les conséquences concrètes pour les Parisien/nes sont importantes : réduction de la vitesse autorisée, activités sportives déconseillées, isolement à leur domicile des enfants et des personnes sensibles… Des salarié/es d’une ONG ont même utilisé leur droit de retrait pour dénoncer l’immobilisme des pouvoirs publics.

Les candidat/es écologistes ont manifesté aujourd’hui  avec des poussettes vides devant la Préfecture pour demander une nouvelle fois l’application des mesures d’urgence disponibles :mise en place immédiate d’un plan de grand contournement de l’agglomération par les poids lourds, gratuité des transports en commun et instauration de la circulation alternée.

Le Préfet de Police se mure hélas dans l’immobilisme : il a refusé de recevoir Christophe Najdovski pour écouter ses demandes. Aussi, le candidat EELV à la Mairie de Paris demande aujoud’hui au gouvernement, et notamment au Ministre de l’Intérieur Manuel Valls, que l’Etat prenne ses responsabilités.

La situation est grave à Paris, où une des questions de santé publique les plus désastreuses est ignorée par les responsables politiques.

Communiqué de Christophe Najdovski, candidat EELV à la Mairie de Paris

 Paris, mercredi 12 mars 2014, 12h00