Chaine humaine pour défendre le stade Hébert 🗓 🗺
Mardi 19 novembre
> 18h15 : Chaine Humaine Stade Hébert avec Christophe Najdovski
Lieu : Porte Molitor. Stade Hébert, boulevard Murat, Paris 16ème.
Manifestation associative pour défendre le stade Hébert menacé par le projet de modernisation du Stade Roland-Garros. Ce rassemblement citoyen soutient la conservation des stades dédiés au sport de proximité pour toutes et tous.
NON A LA DEMOLITION DU STADE HEBERT – AU NOM DE L’INTERET GENERAL ET DE LA PRATIQUE DU SPORT DE PROXIMITE
Rassemblement mardi 19 novembre à 18h15 – Porte Molitor
Associations environnementales et de quartier, parents d’élèves, sportifs amateurs, riverains se rassembleront mardi 19 novembre à 18h15 devant le lycée La Fontaine pour dire non à la démolition du stade Hébert. Et réclamer la préservation du dernier stade de proximité du quartier d’Auteuil.
Vidé de ses milliers d’utilisateurs – scolaires et associations sportives – depuis le 3 septembre 2013, promis à une destruction imminente, le stade Georges Hébert a été alloué par la Ville de Paris à la Fédération française de tennis pour y implanter son nouveau Centre National d’Entraînement (CNE) et les bureaux de la Direction Technique Nationale (DTN). Ce projet, dédié à une utilisation par une poignée de joueurs de haut niveau et une trentaine d’espoirs, est injustifié, incohérent, inacceptable. Il génère une nouvelle mobilisation contre le projet d’extension du stade Roland Garros.
Un rassemblement organisé devant le lycée La Fontaine, porte Molitor, précédera la réunion d’« information publique » – à défaut de concertation -, organisée par la FFT et la Ville de Paris au stade Roland Garros sur le projet de chantier du CNE. Il va réunir des associations de défense de l’environnement et d’habitants, parents d’élèves, sportifs amateurs, riverains, soutenus par de nombreuses personnalités politiques telles que Claude Goasguen, député-maire du XVIe arrondissement et Christophe Najdovski, tête de liste EELV aux prochaines élections municipales et Yves Contassot, conseiller de Paris EELV.
Trois motifs majeurs fondent ce mouvement citoyen :
- Le maintien du tournoi de Roland Garros dans la capitale ne nécessite pas l’implantation du CNE et de bureaux sur le stade Hébert, équipement sportif de proximité municipal. Des options d’emplacement alternatif existent, comme au sein du Club de tennis Jean Bouin concédé à la FFT depuis octobre 2010.
- La mise en œuvre du projet remettrait en cause gravement, durablement l’intérêt général et la pratique du sport de proximité. 5 000 élèves et sportifs amateurs utilisaient les installations du stade Hébert, réaménagées en 1991 par la FFT afin d’accueillir les utilisateurs de l’ancien stade du Fonds des Princes, délogés du fait de la construction du Court Suzanne Lenglen. Les équipements récemment inaugurés sur les pelouses de l’hippodrome d’Auteuil ne sauraient par ailleurs compenser pleinement la perte du stade Hébert
- Un démarrage imminent des travaux sur le stade Hébert serait interprété comme une « provocation », alors même que plusieurs contentieux concernant le projet de CNE sont en cours. Des audiences au Tribunal Administratif de Paris devraient intervenir dans les prochaines semaines. Un report des travaux est donc demandé jusqu’au prochain jugement sur la seconde convention d’occupation entre la Ville et la FFT, en raison des aléas juridiques qui pèsent sur sa concession. Le Tribunal Administratif (28 février 2013) et la Cour d’Appel administrative (17 octobre 2013) avaient en effet motivé le caractère manifestement insuffisant de la redevance versée par la FFT, du fait des nombreux avantages retirés par la Fédération1 de la convention signée avec la Ville de Paris… notamment sur la parcelle du stade Hébert.
Une telle précipitation semble contredire l’optimisme serein affiché par la fédération française de tennis en dépit des retards accumulés et le surenchérissement des coûts de son projet d’agrandissement. Les annonces médiatiques et études économiques sur le poids économique du tennis en France ne démontrent pas le bien fondé du projet actuel d’agrandissement soumis aux aléas juridiques.
L’engagement collectif s’affirme plus que jamais : il traduit l’opposition déterminée d’un front uni d’associations nationales, régionales et locales, soutenues par des élus et des partis politiques. Oui, l’action citoyenne va s’intensifier ! Et non, le temps de l’apaisement n’est pas révolu, parce que des alternatives mettant fin au conflit demeurent, pour autant que la FFT accepte un véritable dialogue.
Contacts Presse : Agnès POPELIN Présidente du CAP- Collectif Auteuil Les Princes
Site: http://www.cap-auteuil-lesprinces.com/
courriel: cap.auteuil.lesprinces@gmail.com
tél: 06 79 68 41 90