Campements de réfugié-es : Paris doit agir plus vite

Depuis le début du mois de mars, un nouveau campement s’est formé aux abords de la station de métro Stalingrad, pour désormais atteindre le nombre de 500 personnes. Des élu-es du Groupe écologiste de Paris (GEP) se sont rendu-es sur place. « Le constat est difficile à admettre, car nous avons été projetés un an en arrière dans les campements de La Chapelle ou d’Austerlitz.

Cette situation est inadmissible », alerte Fatoumata Koné, Conseillère de Paris écologiste. Cette situation est d’autant plus préoccupante qu’elle risque de s’accentuer avec l’arrivée croissante de nouveaux réfugiés parallèlement à l’arrivée des beaux jours.

Suite à leurs venues sur le campement, les écologistes ont déposé un vœu au Conseil de Paris pour que soit mis en place un protocole d’intervention d’urgence dès l’émergence d’un campement, vœu adopté ce mardi. Ce protocole doit définir la marche à suivre (sécurisation, conditions sanitaires, besoins fondamentaux), tout en incluant un renforcement des dispositifs d’accès au droit aux abords des campements pour permettre un accompagnement des personnes et une mise à l’abri rapides. « Un protocole d’intervention est indispensable pour venir en aide aux migrant-es en installant des toilettes, des poubelles, des permanences d’accès aux soins et des distributions alimentaires », insiste Aurélie Solans, Conseillère de Paris écologiste.

Face à l’afflux de migrant-es, de nouveaux centres d’accueil et d’hébergements doivent être rapidement ouverts, de manière équitable, sur tout le territoire Parisien. « Tous les arrondissements doivent participer à l’effort collectif d’accueil et de solidarité, martèle Anne Souyris, coprésidente du GEP. C’est pourquoi nous avons proposé de créer un 2e centre d’hébergement d’urgence dans le 16e », ajoute l’élue du 10e arrondissement.

 

Communiqué du Groupe écologiste de Paris, du 29 mars 2016

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