Budget rectificatif 2018 : des avancées pour l’écologie, des inquiétudes sur l’autonomie des collectivités

Le Conseil de Paris du mois de juin s’est ouvert sur le vote du budget supplémentaire pour l’année 2018, un budget qui garde le cap fixé en début de mandature malgré les contraintes fortes imposées par l’Etat.

Nouvelle contrainte cette année avec la signature d’une contrat liant financièrement les collectivités et l’Etat. « Avec cette contractualisation, c’est l’autonomie des collectivités que l’on remet en cause », dénonce Jérôme Gleizes, conseiller de Paris. « C’est une entrave à la libre administration des villes, des départements et des régions. Quelles garanties avons-nous de ne pas finalement devenir de simples exécutants de l’Etat ? »

« si la contractualisation avec l’Etat ne devrait pas nous empêcher de continuer la politique pour laquelle nous avons été élu, nous sommes inquiets de la volonté idéologique du gouvernement de baisser les dépenses publiques », explique David Belliard, président du groupe écologiste de Paris. « Parallèlement, pour permettre de conduire au mieux la transition écologique et de protéger celles et ceux qui en ont besoin, nous avons porté plusieurs propositions, dont la création d’un centre d’accueil pour les jeunes réfugiés et un soutien aux ressourceries».

Nous avons obtenu :

  • 300 000€ pour un centre d’accueil et d’hébergement des jeunes réfugié.e.s
  • La création de places de stationnement sécurisés pour vélos dans les parkings de la ville
  • 40 000€ de budget supplémentaire pour faire fonctionner les ressourceries
  • Le lancement rapide d’un appel d’offre pour la création de nouvelles épiceries sociales et solidaires
  • 35 000€ pour permettre au Lavoir Moderne Parisien de continuer à proposer leur programmation culturelle

 

David Belliard, président du groupe écologiste de Paris

Jérôme Gleizes, conseiller de Paris élu du 20eme arrondissement

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