A Paris, nous soutenons une alimentation qui protège notre santé et la planète !
Alimentation, santé et climat sont intimement liés. En effet, les productions agricoles, l’industrie agroalimentaire, leur circuit de distribution et leur prix ont un impact direct sur notre environnement (intrants chimiques, mode d’élevage, transports, emballages, déchets, etc.) mais aussi sur notre santé (pesticides, diversité alimentaire, additifs, etc.).
A Paris, pour répondre à nos objectifs en terme de lutte contre le dérèglement climatique et d’amélioration de la santé des Parisien.ne.s, nous adopterons au prochain Conseil de Paris une stratégie pour une alimentation durable, portée par l’adjointe écologiste Célia Blauel.
L’enjeu est énorme dans notre ville. Avec 8 millions de repas quotidiens, le secteur de l’alimentation représente 18% de l’empreinte carbone de la ville ! Les objectifs de cette stratégie sont multiples : porter la part de l’alimentation produite localement à 50% (contre 25% actuellement) à l’horizon 2030, amener 75 % des ménages parisiens à acheter régulièrement du bio, atteindre 20 % de surfaces agricoles dédiées au bio en Ile-de-France (contre 2,7 % en 2017) mais également diminuer le taux d’obésité de 10,7 % à 5 % grâce à une action ciblée dans les quartiers prioritaires et faire disparaître la précarité alimentaire, qui concerne aujourd’hui 6,3 % de la population parisienne.
En tant qu’élu.e.s écologistes, ces questions sont primordiales, c’est pourquoi nous avons tenu à enrichir le texte.
Parce qu’il existe une corrélation entre le niveau de revenu et la qualité de l’alimentation, que ces inégalités nutritionnelles engendrent également des inégalités de santé. Nous voulons faciliter l’accès de toutes et tous au bio ainsi que la mise en place d’une carte solidaire “fruits et légumes” à destination des publics précaires.
C’est dans cette même logique que nous demandons la création de 10 épiceries sociales et solidaires supplémentaires, proposant des produits frais à Paris. Une alimentation saine permet de prévenir de nombreuses maladies et notamment les maladies cardiovasculaires, l’obésité, et certains cancers, mais cela nécessite une présence plus importante de produits frais sous-représentés aujourd’hui dans les épiceries solidaires existantes.
Nous demandons également la promotion du végétarisme et du véganisme. Alors que la production mondiale de viande génère 14,5% des gaz à effet de serre à l’échelle mondiale selon l’ONU, il est urgent de faire évoluer notre alimentation et notamment réduire la part carnée.
Enfin, nous demandons à la ville de Paris de d’interdire l’usage de plastique dans les cantines afin de protéger toutes les usager.e.s d’une exposition aux perturbateurs endocriniens.
David Belliard, président du groupe écologiste au Conseil de Paris