DécouVerte de Vauban et des Bois-Blancs EELV Lille 🗓 🗺
Article mis à jour le 19 février 2019
Pour la première fois, il fallait s’inscrire préalablement pour participer à cette DécouVerte, limitée à 40 personnes. Cette décision difficile a été prise pour éviter les groupes avec 60, voire 70 personnes lors de certaines découVertes de 2018 : un groupe trop important, c’est épuisant pour le guide, et les temps de rassemblement aux étapes sont trop longs. Ce sont finalement 43 personnes qui se rassemblent ce samedi sur le parvis du Collège Lévi-Strauss autour de Dominique Plancke. La pluie menace mais ne tombera finalement pas, en revanche le vent souffle très fort.
Quelques éléments historiques sur les quartiers parcourus
Devant le Collège Levi-Strauss construit en 2010, notre guide donne quelques repères historiques sur les quartiers que nous allons arpenter aujourd’hui.
Sur le parvis du Collège, nous sommes aux limites de l’ancienne commune d’Esquermes, dont dépendait aussi les actuels Bois-Blancs. De l’autre côté de la rue Lestiboudois, c’était Wazemmes. En 1858, les deux communes furent intégrées à Lille par décret impérial. Nous verrons tout à l’heure le rôle qu’a joué dans cette fusion l’église Notre Dame de Consolation.
Le faubourg de la Barre, éloigné du centre de Wazemmes, demanda en 1848, alors qu’il comptait plus de 2500 habitants, son autonomie sous le nom de Vaubanville, suivant l’exemple de la commune de Moulins qui avait obtenue d’être séparée de Wazemmes en 1833. Mais cette demande fut refusée par le Ministre de l’intérieur.
La visite d’aujourd’hui est marquée par la Deûle et ses ports, dont les tracés successifs sont difficilement lisibles dans le paysage urbain aujourd’hui. Les premiers ports de Lille étaient situés Quai du Wault et avenue du Peuple Belge, avec une rupture de charge entre les deux. Le Port Vauban, créé au milieu du 20 ème siècle est remplacé en 1948 par l’actuel Port sur les boulevards de la Moselle et de la Lorraine. La voie ferrée de ceinture qui menait les marchandises de la gare St Sauveur au Port Vauban a été progressivement démantelée.
Un projet d’urbanisme qui tarde
Derrière le Collège nous prenons à droite la rue Lestiboudois, qui marquait avant 1858 la limite entre Wazemmes et Esquermes. Nous nous engageons à gauche (la barrière est ouverte) sur l’ancien parking d’EDF. A notre droite, donnant sur la rue Roland l’ancien dépôt de Transpole fermé depuis 2006. A gauche la tour de bureaux des services d’urgence EDF (aujourd’hui ENEDIS), elle aussi abandonnée et dont les fenêtres claquent sinistrement sous les coups de vent d’aujourd’hui. Le tout constitue une friche de plus de 3 hectares au total, où nous voyons passer furtivement des squatters.
Lors des vœux du quartier en janvier 2016, un projet de quatre cents logements (des appartements de type T3, T4 et T5, dont 30% de logement social) est annoncé ici avec un jardin de 8400 m2, mais aussi des commerces et des services http://www.caue-nord.com/fr/portail/41/observatoire/39091/ilot-lestiboudois-lille-59.html. Et la nouvelle mairie de quartier (1000 m2) doit aussi s’y installer, à l’angle des rues Roland et Delphin-Petit, dans la partie où étaient situés les bureaux administratifs et syndicaux de Transpole. Depuis rien n’a bougé. Peut être à cause des contraintes liées à la dépollution des sols contaminés par les activités industrielles. Il faudra assainir avant de construire. En attendant le site est ouvert à tous vents et se transforme en verrue.
Revenant sur nos pas, nous nous engageons dans la rue Charles de Muyssaert.
Le Pélican, du fox- trot à la bière
Les piliers marquant l’entrée de la rue à l’angle du boulevard ne sont pas les traces d’un chantier interrompu par la crise. Ils sont sensés rappeler l’immeuble qui se dressait ici jusqu’en 1983. En 1863 Louis Boucquey de Caesteker crée une brasserie qui ferme pendant la première guerre mondiale avant de rouvrir en 1921à l’initiative de Louis Boucquey, le petit-fils du fondateur, associé à Armand Deflandre et Raoul Bonduel sous le nom de brasserie du Pélican, appellation inspirée par « The Pélican », un fox-trot alors très en vogue (paroles de Pierre d’Amor, musique de Clapson). La brasserie se démarque de ses concurrents (dont l’Excelsior toute proche boulevard de la Moselle), par ses innovations : la capsule à 23 dents (au lieu des 22 habituelles), puis le conditionnement en litre. Dans les années 50, Pélican reprend progressivement la coopérative de Mons en Baroeul. En 1966 une nouvelle usine est construite sur le site de la brasserie de Mons où toutes les activités sont petit à petit transférées. Dans les années 70, Pélican, devenue Pelforth en 1972, rachète d’autres brasseries. En 1980, la brasserie est rachetée par le groupe BGI puis par la « Société générale de brasserie », qui deviendra la Française de Brasserie en 1986 avant d’être acquise par Heineken France en 1988. En 1993 la Française de brasserie est absorbée par le groupe Heinecken et prend le nom de brasserie Heineken. L’usine lilloise sera démolie en 1983-1984, avant de laisser la place à la résidence LMH Catinat. L’immeuble qui abritait le siège social de la brasserie à l’angle de la rue Delphin-Petit a été préservé et arbore toujours fièrement l’enseigne du Pélican, même s’il a été transformé en logements.
L’église Notre Dame de Consolation
Pour répondre à la demande d’autonomie des habitants du Faubourg de la Barre, une nouvelle paroisse fut créée avec l’église Notre-Dame de Consolation construite en 1856 et la rue Colbert fut ouverte pour établir une meilleure communication avec le centre de Wazemmes. C’est Charles Leroy qui est chargée de la construction de l’aglise comme de beaucoup d’autres à Lille à cette période (ND de Fives, St Maurice des Champs…). Charles Leroy est un architecte extrêmement prolifique, il a construit au moins trente-sept églises et cinq chapelles (dont celle de la famille Gonnet au cimetière de l’Est), tout en concevant et en dirigeant la construction de la cathédrale Notre Dame de la Treille ! Le clocher actuel a remplacé celui d’origine dans les années 1960. Un lieu de culte qui portait le même nom existait au 16ème siècle, mais il disparait lors de la construction de la Citadelle.
Les marches de la discorde
L’ouverture de cette église en 1856 est un des éléments déclencheurs de l’absorption de Fives, Wazemmes, Esquermes et Moulins à Lille en 1858. Suite à une erreur, l’emmarchement de la nouvelle église débordait en effet de quelques dizaines de centimètres sur la zone militaire non aedificandi ce qui provoqua un conflit avec l’autorité militaire. Le Maire de Wazemmes, Casimir Mourmant, s’était donc déplacé au Ministère de la guerre où son interlocuteur, le colonel Magnien, lui répondit : « Si vos fortifications vous gênent jetez-les bas !« . Cette proposition qui répondait aussi aux demandes de la bourgeoisie industrielle de Lille qui avait besoin d’espace pour construire de nouvelles usines finit donc par aboutir aux décrets impériaux de juillet et octobre 1858.
Du Port Vauban à l’avenue de l’architecte Cordonnier
Face à nous, de l’autre côté de la rue Colbert, l’avenue de l’architecte Cordonnier a remplacé le quai Vauban après que celui ci a été comblé au début des années 1960. Le port Vauban a commencé à être aménagé en 1854 mais a été finalement réalisé par la ville de Lille à partir de 1862. Les Docks et Magasins généraux du Port ont disparu dans un incendie en 1909 avant d’être reconstruits rapidement. Ils abritent actuellement des bureaux, et devaient être réhabilités en 2018, mais les travaux n’ont pas commencé.
Avant même la création du Port, le faubourg de la Barre s’était développé au début du 19ème siècle par des activités principalement liées à la présence de l’eau (blanchisseries) et au trafic fluvial (marchands de bois, constructeurs de bateaux).
Une réflexion avait été menée il y a quelques années pour redonner un caractère plus urbain à l’ensemble du secteur situé entre l’avenue Jouhaux et l’avenue de l’architecte Cordonnier, sans mise en œuvre jusqu’ici.
Rue de la Digue
Les terres d’un manoir datant du 18 ème siècle situé à l’angle des actuelles rues de la Digue et de Toul furent divisées en 1717 et le manoir transformé en guinguette sous le nom de Jardin du Prévôt. Située à l’emplacement du n° 9 la guinguette, très courue par les lillois, a fermé vers 1923 pour laisser la place à l’usine « Appareils et évaporateurs Kestner » qui elle-même déménage en 1996. Un ensemble résidentiel a été construit à sa place. Une école de natation en plein air du 19 ème siècle a existé ici depuis le milieu du 19ème siècle. Au départ, c’était un bassin naturel correspondant au canal de décharge de l’ancien moulin de la Barre. Des bassins en plein air furent aménagés après 1858, qui étaient alimentés par les eaux de la Deûle. Les Bains Lillois du Boulevard de de la Liberté n’ouvrent qu’en 1890. Une nouvelle piscine de plein air alimentée cette fois par le réseau d’eau de la ville est construite à côté de l’ancienne en 1911. A l’angle de l’avenue de l’Architecte Cordonnier et de la rue de la Digue, le très beau petit pavillon d’entrée de cette piscine (qui donne aujourd’hui accès à l’IESEG) est une œuvre de 1911 de l’architecte Emile Dubuisson, celui qui a ensuite bâti l’hôtel de ville de Lille. La piscine ferme ses portes avant 1970. Le projet très contesté de construction par la MEL d’une nouvelle piscine olympique sur le site du Belvédère à côté de l’ancienne gare St Sauveur prévoit un bassin extérieur.
Sur le magasin aux pavés, la plage
Nous traversons le square de la rue d’Armentières pour rejoindre l’avenue Léon Jouhaux, où la place de la voiture vient d’être limitée au profit des vélos.
De l’autre côté de la rue, la Porte de Dunkerque, inscrite Monument Historique, est le dernier témoin de l’enceinte du 19ème siècle, construite après l’agrandissement de 1858. Les deux corps de garde sont toujours là, mais il ne reste que deux des cinq piliers qui la composaient. Une cinquantaine de mètres des murs d’enceinte sont aussi encore en place, intégrés dans les bâtiments plus récents qui abritent des services municipaux, après avoir accueilli pendant longtemps le magasin aux pavés de la communauté urbaine.
Lise Daleux, adjointe au Maire de Lille, nous présente le projet et d’aménagement des berges aux abords de la Porte de Dunkerque. Le choix a été fait de cet aménagement partiel plutôt que d’attendre un grand projet global impossible à réaliser à court terme. Le site sera accessible au public dès cet été, avec des chaises longues en bois et des tables de pique-nique.https://elus-lille.eelv.fr/chroniques-municipales/nouveaux-amenagements-cote-leon-jouhaux-et-porte-de-dunkerque-pyramides/
Sur notre gauche le bâtiment blanc, c’est le nouveau restaurant du groupe scolaire Léon Jouhaux http://www.lavoixdunord.fr/247157/article/2017-10-16/un-nouveau-restaurant-scolaire-et-solaire-pour-l-ecole-leon-jouhaux
Le « Sas des Pyramides »
A l’arrière du terrain sportif de proximité situé derrière la Porte de Dunkerque la Préfecture a ouvert en juin 2016, en accord avec la Ville de Lille, un « Sas » terrain officiel équipé de quelques caravanes (d’occasion), et de blocs sanitaires pour faciliter l’insertion de quelques familles Roms qui vivaient jusque là en bidonville. Ce « Sas des Pyramides » (du nom des deux buttes de terre situées derrière) est géré par la Direction tsiganes et voyageurs de l’association La Sauvegarde qui garantit la scolarisation des enfants et facilite l’insertion professionnelle des parents. Après avoir accueilli jusque 43 personnes, il est aujourd’hui presque vide, les familles qui l’occupaient ayant rejoint d’autres formes de logement. La Ville de Lille aurait proposé à la Préfecture qu’il accueille maintenant les familles qui avaient été expulsées du carrefour Pasteur en août 2018, et réfugiées depuis dans le rond-pont du Pont Royal et sur le site d’une ancienne station-service façade de l’esplanade.. Le problème c’est que ces deux terrains accueillent environ 40 familles alors qu’il ne peut y avoir que 7 ou 8 caravanes sur le sas de Pyramides.
Et une dizaine d’autres familles Roms se sont peu à peu installées, cette fois dans des cabanes, et dans des conditions extrêmement précaires, aux abords du Sas. Les expulsions brutales successives des bidonvilles sans solutions de relogement menées par la Préfecture ces dernières années sont un échec. Pourtant il ne reste au total qu’un millier de personnes Roms (très majoritairement roumaines, citoyennes européennes) vivant en bidonville dans la métropole. Sur une métropole d’1 200 000 habitants, des solutions devraient pouvoir être trouvées sans difficultés. Mais la MEL refuse complètement de s’y impliquer depuis l’élection du Président Castelain en 2014 et seules quelques communes (Lille, Villeneuve, Roubaix, Ronchin, Lezennes, Lambersart..) ont accepté de proposer des éléments de réponse.
Un système d’éclairage intelligent pour protéger les chauves-souris
Nous franchissons la Deûle par le Pont Léon Jouhaux. Stéphane Baly, conseiller municipal délégué à l’énergie nous explique le système d’éclairage intelligent avec détecteur de présence, qui permet le déclenchement gradué de l’éclairage public sur le Pont au passage des piétons, cyclistes et automobilistes, et permet de limiter la pollution lumineuse qui forme un barrage pour les chauves-souris http://www.lavoixdunord.fr/436767/article/2018-08-24/un-eclairage-innovant-avec-detecteur-de-presence-sur-le-pont-leon-jouhaux
Nous descendons vers la Deûle du côté Bois-Blancs. Charlotte Talpaert, co-porte Parole du groupe EELV de Lille, qui habite elle-même sur une péniche à la Gare d’eau, à l’autre extrémité des Bois-Blancs, nous explique que les péniches installées ici sont celles de sédentaires, qui n’ont à leur disposition que l’emplacement via une convention d’occupation temporaire, et un compteur électrique ; les péniches doivent passer tous les 10 ans en cale sèche pour une mise en sécurité.
Nous rejoignons le quai Géry Legrand par l’allée rue Carolus. Nous passons devant l’association La Deûle et le restaurant « les Toqués ». Nous laissons à gauche les très belles maisons de l’avenue Léo Lagrange aujourd’hui réduite à un moignon après avoir été coupée de chaque côté. Le Stade du Losc Henri Jooris, ouvert en 1902, et disparu en 1974 lors du creusement du canal à grand gabarit avait son entrée avenue Léo Lagrange.
Avenue Butin, la Piscine Marx Dormoy a été ouverte en 1972. Elle n’a jamais eu le label « olympique » du fait qu’il manquait quelques centimètres au bassin de 50 mètres. Elle s’est dégradée au fil des années : restaurant, plongeoir, solarium ont disparu les uns après les autres. La patinoire qui devait trouver place sur le terrain voisin n’a pas vu le jour. Le projet de remise en état pourtant voté en 2009 n’a jamais été mis en œuvre. La MEL a voté en 2018 la construction d’une nouvelle piscine olympique sur le Belvédère, à la gare St Sauveur. Le Maire de Lille a précisé récemment que le terrain ne serait pas reconstruit et qu’il deviendrait « le Parc des berges ». Le ( octobre dernier, le juge administratif a suspendu la déclaration d’intérêt général du projet de St-Sauveur, avec sa piscine, n’était pas d’intérêt général . Pour le TA, l’enquête publique réalisée au cours des mois de mars et avril 2018 comporte des insuffisances quant aux incidences du projet sur la qualité de l’air et des inexactitudes en ce qui concerne l’état d’avancement du projet d’implantation d’une piscine olympique eu égard aux décisions prises en la matière par le conseil de la métropole européenne de Lille lors de sa séance du 19 octobre 2017 et que ces insuffisances et inexactitudes ont pu avoir pour effet de nuire à l’information complète de la population La majorité socialo-centriste de la mairie et de la MEL a donc décidé de relancer une enquête publique complémentaire de 2 semaines (!) à compter du 22 février pour tenter de passer en force.
Avant de rejoindre l’avenue Marx Dormoy, nous passons par le parking devant le Grand Bleu « spectacle vivant pour les nouvelles générations » et devant la médiathèque des Bois-Blancs.
Nous traversons l’avenue Marx Dormoy pour rejoindre le chemin qui longe la Deûle. Lise Daleux nous présente le projet de creusement de mares en retrait der la berge, préservées du battage de l’eau lors du passage des bateaux, et, qui permettent l’installation d’espèces végétales animales et végétales spécifiques ;
De l’autre côté de la Deûle, le Port de Lille a été créé par un décret du 20 avril 1935, mais. son activité n’a réellement débuté qu’au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, avec la construction d’un premier bâtiment en 1947 et son exploitation en tant que lieu de stockage en 1948. Il occupe des terrains publics qui ont été concédés à la CCI Grand Lille)
L’expansion du trafic, modeste jusqu’en 1950, s’est vite accélérée par la suite. Dès l’origine c’est un site multimodal pour les péniches, les trains et les camions. Il couvre 57 hectares sur les communes de Lille et Loos ;
http://www.urbanisme-puca.gouv.fr/IMG/pdf/fr-lille-t-fr-light.pdf
http://www.genealexis.fr/cartes-postales/wazemmes.php
Le CMDU et ses cargos-cycles, alternatives aux camionnettes dans le centre ville ?
De l’autre côté de la Deûle, sur un grand bâtiment blanc du Port s’affichent les lettres CMDU pour Centre Multimodal de Distribution Urbaine. Il s’agissait pour Ports de Lille d’apporter un début de réponse à la fameuse question du dernier kilomètre : comment éviter que de gros camions entrent en centre ville mais aussi comment éviter la multiplication des petits véhicules de livraisons polluants qui viennent chacun livrer quelques cartons dans les rues du centre.
Ouvert en 2015 sur 2.500 m², le CMDU est exploité par la société Oxipio et propose plusieurs services aux commerçants pour « augmenter leur surface de vente et permettre aux transporteurs de ne plus entrer en ville : stockage de marchandises, réserve déportée, préparation de commandes, gestion documentaire, livraisons, gestion des retours, traitement des emballages ». En 2018, ce sont 50 tonnes de marchandises qui ont été livrées chaque jour avec 6100 livraisons par mois, principalement en cargo-cycles à assistance électrique et avec deux véhicules utilitaires fonctionnant au GNC.
Nous quittons le chemin de halage, traversons la rue des Bois-Blancs, qui doit faire prochainement l’objet d’une expérience de piétonnisation temporaire pour rejoindre la Plaine des vachers. Sur notre droite dans un petit bosquet, deux tentes abritent depuis l’automne trois personnes SDF, dont un couple arrivé ici d’Etaples. La Plaine des vachers a été aménagée il y a deux ans, avec le tracé de deux chemins en dur, qui respectent les normes PMR et donc les courbes de niveau, mais du coup beaucoup de piétons continuent d’utiliser le sentier plus escarpé, mais plus direct à travers la pâture.
Par la rue Lallement, nous rejoignons la rue Henri Regnault. La découVerte devait nous mener jusqu’au quai de l’Ouest par la rue Championnet et la rue de Bergues, mais l’heure a passé trop vite, et nous rejoignons directement notre point d’arrivée au métro Bois-Blancs, après avoir jeté un œil à l’atelier Techshop qui se définit comme « atelier collaboratif de fabrication et plateforme d’innovation » et qui a été installé par Leroy Merlin dans une partie des locaux de l’ancien lycée Jean Monnet.
La prochaine découVerte aura lieu le samedi 20 avril.
DécouVerte ?
Tous les deux mois, le groupe EELV de Lille propose une DécouVerte, visite guidée avec un regard écolo d’un quartier de Lille.
Où ?
Le samedi 9 février, la balade nous mènera à Vauban-Esquermes et aux Bois-Blancs.
De part et d’autre de la Deûle, nous évoquerons au fil des rues et des berges l’histoire industrielle du quartier avec la brasserie Pélican et le Port Vauban, les projets d’urbanisme sur les friches EDF et Transpole, mais aussi le réaménagement de l’avenue Léon Jouhaux et l’ouverture prochaine du jardin en bord de l’eau devant la Porte de Dunkerque. Ce sera aussi l’occasion de présenter l’éclairage du Pont Léon Jouhaux, de parler de l’avenir du Port Fluvial de la piscine Marx Dormoy et de ses abords, de redécouvrir la plaine des vachers transformée, …
Rendez-vous à la sortie du métro Port de Lille à 14 h 30. Fin de la visite vers 16 h 30 au métro Bois-Blancs.
Je veux m’inscrire !
C’est très simple, il vous suffit de commenter l’article et vous serez inscrits. Attention, les places sont limitées à 40 participants pour s’assurer du bon fonctionnement de l’évènement.
je m’inscris rv à Samedi et merci Domi Martine
…
Bonjour,
Merci pour la visite guidée de Vauban et Bois blancs
Cordialement
Nathalie Rasson
Pour une fois que je suis libre ce samedi, je m inscris à cette visite ! Merci !
Bonjour, nous sommes deux;) grand merci et bon dimanche !
Nathalie
Patrick et moi participerons à cette visite. A samedi
Bonjour,
Je souhaite m’inscrire à cette DécouVerte.
Merci!
Patrick et moi participerons à cette visite;
à samedi.
Bonjour.
Nous serons deux.
A samedi.
bonjour,
merci de réserver 2 places. A Samedi.
Merci de nous réserver 2 places. À samedi
Merci de me réserver une place.
.
Bonjour,
Je souhaite m’inscrire svp. Pouvez-vous me confirmer mon inscription svp? Merci beaucoup et bonne journée
Bien reçu !
Je souhaite m’inscrire .A samedi prochain
Bonjour
Je souhaite m’inscrire.
A samedi
Deux participants merci Sylvie et Marc
la deuxième inscription
2 personnes.
Merci beaucoup!
Une place pour Michel Magniez qui a encore des efforts à faire pour se servir d’un ordinateur…
Une place pour Michel RYCKEBUSCH
Une place pour Jean Yves ANDRE
Une place pour Marie-Agnès Deprez
Mme QUENELLE, du Club des Ambassadeurs de Wazemmes, réserve sa place
Merci pour le message, je viens
bonjour, je souhaiterais m’inscrire, 2 places. merci !
J’aimerais participer à cette visite et réserve une place .Merci
comment ça un commentaire?
Je serai accompagné de Françoise. Nous serons donc 2 personnes.
Merci et à samedi.
2 Places, merci
Je souhaiterais m’inscrire à votre DecouVerte ! Merci !
Pour le 09 février pour 2 perso n’es merci
Bjr J y serai
Lise
Bonjour,
Je m’inscris pour la balade.
Je désire m’inscrire, d’autant plus qu’il s’agit de mon quartier…
Merci !
à demain
g
je pense que je déborde des 40! mais devrais y être!
je serai là