Dans un contexte de crise, les associations assurent à Lille des missions essentielles. Protection et mise en valeur de l’environnement et du patrimoine, action sociale de proximité dans les quartiers, défense des locataires ou des consommateurs, solidarité internationale, action culturelle… Les associations proposent ainsi des biens et des services diversifiés aux habitants, elles sont un lieu d’échanges et de création de lien social, elles sont également indispensables à notre démocratie, dans un rôle de relais et de valorisation de l’expression des lillois.

Beaucoup de ces missions qui reposent sur de l’emploi associatif sont aujourd’hui fragilisées par la baisse des budgets publics. Au moment où les entreprises vont recevoir 20 milliards d’euros grâce au CICE (Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’Emploi), les associations et leurs salariés se mobilisent au niveau régional et national pour défendre l’emploi associatif et l’existence même d’associations sans lequel ce système de solidarité et d’altruisme ne saurait survivre. Empêcher la disparition des associations, cela passe par une volonté politique et des choix budgétaires dans ce sens.

A Lille, qui a vu grâce à Pierre Mauroy et Pierre Radanne la création en 1978 du premier lieu géré par les associations elles mêmes (la MRES, Maison Régionale de l’Environnement et des Solidarités, anciennement appelée MNE, Maison de la Nature et de l’Environnement, située rue Gosselet), nous savons le rôle des associations dans le combat pour la défense des droits et la citoyenneté. Le budget 2014 que la ville votera en décembre devra garantir à chaque association des moyens nécessaires pour assurer ses missions. Les élus écologistes s’en portent garants.

Eric Quiquet

(Tribune Lille Magazine d’Octobre 2013)