A la recherche du bien-être

Parmi nos concitoyens, certains voient s’accumuler les difficultés qui alourdissent leur quotidien, d’abord le chômage, et des dépenses de santé dont les remboursements de plus en plus réduits creusent encore les inégalités, entre ceux qui peuvent payer, et ceux qui hésitent à  se faire soigner. Et on peut légitimement craindre qu’une prochaine série de mesures gouvernementales ne vienne encore assombrir ce tableau déjà préoccupant.

Dans ce contexte, parler de vacances peut paraître superflu, voire déplacé… Il n’en est rien. Les vacances constituent au contraire un droit fondamental au même titre que le droit au savoir et l’accès à  la culture. Il est déplorable qu’une partie des Lillois-es en soit écartée. Permettre à  chacun de profiter pleinement d’un moment de dépaysement, lui donner l’opportunité de rencontres et de découvertes nouvelles, en famille ou au travers de vacances collectives, est un facteur de cohésion sociale.

Dans ce contexte, notre équipe municipale réaffirme Lille comme ville de la solidarité, avec des opérations renforcées. J’envisage donc la nouvelle délégation que m’a confiée le Maire comme un pas supplémentaire dans ce sens, avec une égale attention portée à l’accès aux vacances et aux loisirs de même qu’aux stages, devenus une étape essentielle vers l’emploi.

Ces temps, qu’ils soient de loisir ou de labeur, doivent être des occasions d’épanouissement pour favoriser la curiosité, contribuer à la compréhension du monde, à la confiance en soi. Nous défendons ainsi le principe de séjours à  la fois joyeux et responsables, d’une redécouverte passionnée de la nature, le plus souvent dans le cadre d’une économie sociale et solidaire.

Parce qu’apporter du bien-être revient aussi à offrir des perspectives d’avenir.

Michel Ifri

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Tribune publiée dans Lille Magazine N°64 – Février 2010

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