Il y a ceux qui partent et ceux qui restent.

Ceux qui seront en vacances à la mer, à la campagne, à la montagne, avec leurs parents, des copains, en colo… et ceux qui restent à Lille, avec leurs parents, leurs copains, mais souvent un peu seuls.

La moitié des petits Lillois n’a pas le bonheur de quitter la ville pendant la période estivale. Certains sont accueillis dans les centres de loisirs, dans les maisons folie, d’autres iront s’ébattre dans l’eau à Lille Plage ou cavaler à Lille Ranch, arpenteront les allées du zoo ou profiteront des jardins de la ville et des aires de jeux du parc JB Lebas. Les centres sociaux, les bibliothèques, les maisons de quartier seront aussi ouverts à ces enfants.

C’est parce que la moitié des petits Lillois ne part pas en vacances qu’il faut penser une ville pour les enfants, pour qu’elle soit leur accueillante. C’est pour eux aussi qu’il faut concevoir une ville où l’été soit vivable, ailleurs que devant la télé. Une ville qui puisse se parcourir facilement à pied ou à vélo, une ville où l’on puisse jouer, faire du sport, lire, se rencontrer entre voisins. C’est cette ville que nous voulons.

Il y a les enfants qui partent avec d’autres familles que les leurs, grâce à la solidarité de Lillois qui emmènent avec eux un enfant pour les vacances. Ils seront 10 binômes cet été.

Il y a aussi les enfants reçus dans des familles lilloises et à Phalempin, venus de Naplouse, d’Haïfa et de Valladolid.

Il y a enfin les deux enfants d’Ingrid Betancourt, dont on se réjouit qu’ils aient retrouvé leur mère, après 6 ans d’absence.

A tous, nous souhaitons de bonnes vacances.

Marie-Pierre Bresson

Adjointe au Maire, Coopération décentralisée et solidarité internationale

Publié dans Lille Magazine N° 51 – Juillet-août 2008