Pan sur le bec du coq !

Communiqué du Groupe Ecolo de l’Assemblée Nationale : « Dans la nuit du 8 au 9 octobre, lors de la séance consacrée à l’examen du projet de réforme des retraites, l’Assemblée nationale a été le théâtre d’une manifestation de sexisme affligeante de la part d’un député UMP. Sous le regard goguenard et les rires d’une partie de ses collègues, Philippe Le Ray, député du Morbihan, n’a rien trouvé de mieux à faire que d’imiter la poule, alors que Véronique Massonneau, députée EELV de la Vienne, intervenait sur un amendement du groupe écologiste.
Une telle attitude est une insulte aux femmes. Une insulte aux citoyen-ne-s que chaque parlementaire représente. Une insulte au travail parlementaire : l’Assemblée délibère sur un sujet – les retraites- qui concerne chaque Français-e et qui mérite mieux que l’expression mesquine d’un machisme ordinaire.
A l’heure de la montée des populismes et des expressions d’antiparlementarisme, cela ne peut être toléré plus longtemps. L’hémicycle peut être un lieu de confrontations fortes et passionnées. Il ne peut être celui de l’expression d’un sexisme que nous nous apprêtons par ailleurs à combattre par une prochaine loi sur l’égalité hommes/femmes.

Véronique Massonneau, à qui nous témoignons de notre solidarité, a été victime de comportements malheureusement répandus dans notre société à l’égard des femmes. »

Monsieur Le Ray écope d’une sanction financière pour son attitude insultante. Nous doutons, hélas, que cela suffise à faire évoluer les stéréotypes de genre qui, chez lui, sont manifestement bien ancrés !

La déconstruction des rapports sociaux de domination d’un sexe sur l’autre nécessite une réelle volonté politique et un soutien sans faille aux associations féministes qui travaillent sur le terrain.

Signez la pétition : Sanctions systématiques contre les parlementaires au comportement sexiste à l’Assemblée Nationale ou au Sénat

Interventions de Véronique Massonneau concernant la réforme des retraites :

Pour Véronique Massonneau, les écologistes ne feront preuve « ni d’une opposition pavlovienne, ni de résignation »

« Nous savons sur quoi nous nous sommes engagés devant nos électeurs »

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