A831 : Afin qu’elle soit exemplaire

Par THOMAS BROSSET

Afin qu’elle soit exemplaire

Depuis un an, élus et associations palabrent sur l’étude environnementale qui entraînerait un surcoût au projet. Peu l’ont eu entre les mains. Larges extraits.

 Le tracé de l'A 831, avec les sept passages aériens préconisés par la LPO (légendés en police maigre sur la carte).   reproduction « sud ouest »

Le tracé de l’A 831, avec les sept passages aériens préconisés par la LPO (légendés en police maigre sur la carte). REPRODUCTION « SUD OUEST »

 Six viaducs sur un total de 5 180 mètres de linéaire en aérien au lieu de 1080 mètres suggérés par l’État. C’est ce qui fait qualifier l’A 831 d’autoroute sur pilotis et c’est ce que préconise la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) dans son étude environnementale commandée par Jean-Louis Borloo en 2009 et remise au ministère en septembre 2010.

Elle est restée longtemps secrète, entraînant bien des supputations, comme s’il s’agissait d’un dossier explosif à ne pas mettre entre toutes les mains. La seule chose qui avait filtré du ministère de l’Écologie, c’est que les conclusions du rapport entraînaient un surcoût de 130 millions d’euros pour le projet autoroutier et que l’État ne mettrait pas un centime de plus dans l’affaire. Aux collectivités territoriales de s’organiser si elles veulent vraiment ce bandeau autoroutier de 64 kilomètres entre Rochefort et Fontenay-le-Comte.

Et depuis, François Fillon est venu en Charente-Maritime pour affirmer que l’État « respecterait ses engagements ». Mais sans vraiment préciser lesquels. On en est là, toujours dans l’attente de la signature de Nathalie Kosciusko-Morizet donnant le feu vert à l’appel à concession.

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