mercredi 21 septembre 2011, par Brigitte Desveaux

Ce matin, lors d’une interview sur France Bleu La Rochelle, j’ai cité un extrait de la préface écrite par Isabelle Autissier, pour un livre écrit par Mme DUSSIER, historienne, « La Rochelle, les Minîmes, un port, une histoire ». (Editions Charentaises – Le Croix Vif)

Voilà cet extrait :

… A t’on jamais posé la question d’un autre développement ?

Le modèle qui prévalait il y a quelques décennies ne peut il être revu à l’aune de notre société qui n’a plus d ’autres choix que de lutter contre le gaspillage, l’effondrement des ressources, en particulier la biodiversité, qui font maintenant peser une menace de plus en plus prégnante sur notre qualité de vie ?…

Faire naviguer un maximum de personnes, offrir les joies de la mer au plus grand nombre est un idéal auquel je souscris.

N’y aurait il pas possibilité de mutualiser ?

J’ai appris la voile avec mes parents, qui étaient heureux propriétaires d’un voilier de 10 mètres en compagnie de quinze autres co-propriétaires. Ce club fondé en 1968 dure toujours. Le bateau, plusieurs fois renouvelé naviguait près de six mois par an, pour un prix dérisoire ramené à la part et permettait, grâce à des rotations d’équipage, de s’aventurer loin et longtemps. Je sais donc particulièrement de quoi je parle, ça marche. Un petit encouragement financier sous forme de remise de prix sur l’anneau, un peu de prosélytisme serait une bonne politique pour encourager ces pratiques au même motif que l’on encourage les transports en commun ou le co-voiturage…

Isabelle Autissier