Parisiennes, parisiens près de 6 mois d’espérance de vie en moins… ce n’est pas une fatalité.

Pollution de l’air : ne nous arrêtons plus de respirer à chaque pic de pollution !

Publié le

Ce matin, Eva Joly s’est rendue au parc André Citroën à Paris, où le ballon Airparif diffuse en temps réel les indices de la qualité de l’air.

« Alors que l’Île-de-France et de nombreuses autres agglomérations traversent un nouvel épisode de pollution de l’air, il est temps de dénoncer l’inaction du gouvernement devant ce drame sanitaire.

Nous ne pouvons pas nous arrêter de respirer, ni quitter la ville à chaque pic de pollution. Il est impératif d’agir contre les émissions polluantes !

En urgence, il s’agit par exemple de mettre en œuvre le contournement des agglomérations pour les camions en transit. Mais il faut surtout préparer l’avenir en dotant la France d’une Agence de l’Air et en supprimant progressivement tous les avantages dont bénéficie le diesel, gros émetteur de particules dangereuses pour la santé. Cela commence par la prise en compte dans le bonus-malus automobile de toutes les émissions polluantes.

Plutôt que d’agir, le gouvernement préfère demander aux personnes fragiles de se protéger ! Pire, il prévoit des dérogations aux objectifs de lutte contre la pollution et laisse les organismes en charge de la mesure de la pollution en situation d’asphyxie financière. Si le gouvernement voulait casser le thermomètre pour cacher la pollution, il ne s’y prendrait pas autrement. »

Eva Joly, candidate écologiste à l’élection présidentielle

 

Cela fait trois jours que la pollution en Ile-de-France a atteint un niveau alarmant : il est déconseillé aux enfants, aux personnes âgées et aux personnes ayant des difficultés respiratoires, de pratiquer une activité sportive. Cela encore seuls les écologistes s’en inquiètent.

Rappelons aussi cet article qui annonce à chaque Parisien-ne près  de 6 mois d’espérance de vie en moins.

Ou ci-dessous des extraits du Communiqué de presse que vous trouverez ici.

« Coordonné par l’Institut de veille sanitaire (InVS) et mené dans 12 pays européens par plus de 60 scientifiques, le projet Aphekom* rend aujourd’hui public les résultats de 3 années de travaux sur les impacts sanitaires de la pollution atmosphérique en Europe et conclut :

  • Diminuer davantage les niveaux de particules fines dans l’air des villes européennes entraînerait un bénéfice non négligeable en termes d’augmentation de l’espérance de vie et de réduction des coûts pour la santé ;
  • Habiter à proximité du trafic routier augmente sensiblement la morbidité attribuable à la pollution atmosphérique.

 

[…] D’un point de vue économique, le respect de cette valeur guide se traduirait par un bénéfice d’environ 31,5 milliards d’euros (diminution des dépenses de santé, de l’absentéisme, et des coûts associés à la perte de bien-être, de qualité et d’espérance de vie).

[…] Il a été estimé notamment que, dans 10 villes européennes, le fait d’habiter à proximité du trafic routier pourrait être responsable d’environ 15% des asthmes de l’enfant. On pourrait retrouver des proportions similaires ou plus élevées de pathologies chroniques respiratoires et cardiovasculaires fréquentes chez les adultes de 65 ans et plus habitant à proximité du trafic. »

Pour en savoir plus : www.aphekom.org et www.invs.sante.fr
Contact presse InVS : Gabrielle Issaverdens : 01 41 79 67 79 / g.issaverdens@invs.sante.fr

Soyons éco-logique, en plus c’est économique… Avec éva c’est évident.

Remonter