Eva Joly et la corruption / Jugeons les actes pas les promesses

Contre la corruption soyons cohérent, votons Éva, évidemment.

 

« Eva Joly obtient une licence en droit et un DEA de sciences politiques et devient conseillère juridique de l’hôpital psychiatrique d’Étampes.

En 1980, elle passe le concours d’entrée dans la magistrature, et est reçue 30 ème. À 38 ans, en 1981, elle est nommée substitut du procureur de la République à Orléans. En 1989, elle est détachée au Comité interministériel de restructuration industrielle (CIRI), organisme rattaché au ministère des Finances, qui épaule les entreprises en difficulté dans les zones sinistrées. Elle en devient la première secrétaire générale adjointe à ne pas sortir de l’ENA.

Nommée en 1990 juge d’instruction au pôle financier au Palais de Justice de Paris, elle instruit des affaires en vue, comme celle de Bernard Tapie, puis se voit confier le dossier Bidermann, qui conduit via Elf-Gabon à l’affaire Elf, qu’elle instruit avec Laurence Vichnievsky.

Le 5 juillet 1996, Eva Joly fait incarcérer le patron Loïk Le Floch-Prigent, ancien PDG d’Elf et président en exercice de la SNCF.

Puis elle ouvre les dossiers de l’affaire des frégates de Taïwan et de l’affaire Dumas-Deviers-Joncour. En 1998, elle met en examen Roland Dumas, président du Conseil constitutionnel qui est contraint à la démission. Condamné en première instance en 2001, il est relaxé en appel en 2003.

En pleine affaire Elf, Eva Joly est marquée par le suicide de son mari (dont elle était séparée) en 2001.

Elle est lauréate, pour le travail exceptionnel effectué dans cette affaire, du prix de l’intégrité décerné par l’ONG Transparency International.

Après l’affaire Elf, Eva Joly souhaite s’éloigner de la France. Elle explique son départ en Norvège comme un véritable exil pour se mettre à l’abri : « J’ai quitté la France. Je suis partie parce que je ne voulais laisser à personne les moyens et le temps de se venger ».

Extrait de Monsieur Biographie

 

« En 2002, elle se met en disponibilité de la magistrature pour devenir conseillère du gouvernement norvégien dans la lutte contre la corruption et la délinquance financière internationale, déplorant au passage la complaisance en France pour les malversations financières. »

« En 2005, elle crée, avec l’appui du ministère des Affaires étrangères, le « Network », réseau privé de juges et d’enquêteurs engagés dans la lutte contre la corruption. Ses membres représentent notamment plusieurs pays en voie de développement auxquels le Network apporte non seulement un soutien psychologique et moral grâce aux échanges et réunions organisés régulièrement, mais aussi, à l’occasion, une aide matérielle, comme l’exfiltration d’un membre dont la sécurité serait menacée. Comme le disent certains membres du réseau, cette initiative unique et salutaire ne pourra réellement avoir un impact significatif que si une cour internationale est créée afin de poursuivre les criminels financiers, seule façon de faire appliquer les lois communes en vigueur »

 

Extraits de Wikipédia sur Eva Joly

 

Eva Joly, le respect de la parole donnée, l’honnêteté. Votons juste.

 

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